Les citations liées à "Désenchantée – Clip"

NRJ, le 05/04/1991

C’était un faux cafard qui était en plastique caoutchouteux (dans le clip Désenchantée, ndlr). Et, j’ai une phobie des insectes, donc en aucun cas j’aurais pu mettre un réel cafard dans la bouche.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Il y a plusieurs raisons pour le choix de la Hongrie. Il y a d’abord la neige. On voulait un paysage de neige. D’autre part, effectivement, on voulait beaucoup de figurants. Et, on voulait surtout des enfants qui portent quelque chose de grave dans le visage, dans le regard. C’est vrai que les pays de l’Est, pour ça, c’est fabuleux. D’autre part, il y a beaucoup, beaucoup de techniciens en Hongrie qui sont très, très performants et professionnels. Et enfin, une des dernières raisons, c’est que c’est beaucoup moins cher, et qu’on peut faire des choses grandioses avec peu de moyens, finalement.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Un long métrage, c’est quelque chose d’envisageable, qui a été envisagé. Mais j’avoue que, pour l’instant, c’est quelque chose qui n’existe pas. Et puis, c’est quelque chose qui appartient à Laurent, en tout cas, pour l’instant. Ce que je sais, c’est qu’il avait fait effectivement des repérages, avant d’envisager le clip, en Hongrie, pour un long métrage.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

(L’aspect minimaliste pour les tenues du clip) j’avoue qu’il est né probablement d’un amour commun, de Laurent et moi-même, pour tout ce qui est Dickens, qui est Oliver Twist. On aime beaucoup, tous les deux, David Lean qui avait réalisé Oliver Twist, qui était absolument magnifique. Et c’est surtout cette approche du conte qui est permanente.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

On a essayé d’avoir quelque chose d’intemporel. C’est pour ça aussi le choix de ces costumes, parce qu’on ne peut pas tout à fait situer l’époque. Alors, ça se situe effectivement dans un milieu carcéral. Il y a une autorité autour de ces enfants. Qu’est-ce qu’on peut dire ? Et, que ces enfants n’ont rien à perdre, donc il leur reste comme solution la révolte et c’est ce qui va se passer dans le clip.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Il y a des acteurs, il y a de jeunes enfants, qui sont handicapés. Il y a une anecdote absolument magnifique : qu’un enfant handicapé, qui est donc sur le tournage, et qui s’est adapté au tournage en quatre jours. Et son éducatrice nous a dit qu’en quatre jours, il avait fait des progrès peut-être de six mois. Donc, c’est une jolie récompense.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

C’est un échange uniquement de regards puisque nous n’avons pas la même langue et que les interprètes ne sont pas toujours là pour traduire. Ce sont des regards. Ce sont surtout des gens… Tous ces figurants ne jouent pas. Ils sont très, très justes. Enfin, ils jouent, mais en aucun cas ne surjouent, et c’est ce qui est fascinant. Ils ont une spontanéité. Et on a l’impression qu’ils sont nés dans ces costumes, dans cette époque. Et ça, j’avoue que c’est un plus pour le tournage.
Il y a de tout. Ce sont des gamins de la rue.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Je crois qu’il y a à peu près cent vingt personnes, mais il y a surtout douze personnes enfin, « surtout » parce qu’elles viennent de Paris, il y a douze personnes dans l’équipe technique.
Jean-Pierre Sauvaire, qui est chef opérateur. Carine Sarfati qui est aux costumes. Et beaucoup d’autres. C’est des gens de grande qualité humaine et professionnelle. C’est vrai que c’est un plaisir, à chaque fois, de les réunir à nouveau.