Les citations liées à "L’Horloge"

Graffiti, le 01/04/1988

C’est un poète maudit, bon mais c’est surtout un poète que j’aime bien. J’apprécie ses névroses, ses persécutions, et puis le choix de L’Horloge parce que la notion du temps qui passe, ne me laisse pas indifférente. Baudelaire a une écriture incroyable. Peut-être que le public du Top 50 ne le connaît pas mais ce n’est pas bien grave au contraire, ça peut provoquer chez lui, une découverte plus accessible qu’à travers les recueils. Laurent Boutonnat a composé cette musique et il m’a paru évident d’y mettre ce poème que j’ai en mémoire depuis longtemps. Sans me comparer à Léo Ferré, je pense que nos démarches sont voisines…

Graffiti, le 01/04/1988

La scène, ça devient de plus en plus une envie ! Baudelaire pourrait ouvrir cette scène, c’est une idée. Par contre, je n’ai pas fixé l’échéance car comme toutes les choses que je décide de réaliser, je veux y consacrer du temps pour bien la préparer.

Rock News, le 01/04/1988

Le temps m’obsède. C’est un peu pour ça le choix de L’Horloge de Baudelaire dans l’album. La fuite du temps, c’est horrible.

TV Hebdo, le 17/04/1988

Sur la mélodie de Laurent, le texte de L’Horloge s’est imposé comme une évidence. Et puis, la fuite du temps me terrifie.

Fête comme chez vous - Antenne 2, le 05/05/1988

L’Horloge est tiré du livre Spleen et idéal de Baudelaire, et c’est un de mes poèmes préférés. C’est un réel plaisir que de parler sur une musique, et là, en l’occurrence, la musique a été faite avant le choix du texte, et ça m’a paru évident que de greffer Baudelaire sur cette musique.

Mais où sont les caméras ? - Skyrock, le 07/05/1988

Je crois avoir étudié Baudelaire, effectivement, en classe… C’est une redécouverte, en fait. J’ai relu Spleen et Idéal et j’ai eu envie de la mettre sur cette musique qui avait été composée avant. Un mois avant.

L'Est Républicain, le 30/10/1988

Le thème du temps qui passe m’obsède. C’est un de ses plus beaux poèmes, un de ceux qui n’a pas été décortiqué.

De l'autre côté du miroir - Sud Radio, le 01/03/1989

J’étais heureuse parce que je trouve qu’il y avait un mariage parfait entre la musique et les mots. C’est plutôt, finalement, le poème qui a été après greffé sur la musique.