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Critiques Presse


Historia
 (Décembre 2006)



A voir A lire,
 le 12/12/06

"Douze ans après Giorgino, Laurent Boutonnat revient péniblement au cinéma, sans Mylène Farmer, mais toujours avec son artillerie lourde de symboles clés en main. Une déception incontestable.

Après un premier long à scandale diffusé confidentiellement à Cannes en 1980 alors qu’il était encore ado (La Ballade de la féconductrice), Laurent Boutonnat a dû attendre 1994 pour mettre en chantier son deuxième essai cinématographique, Giorgino. Une énorme production à la gloire de son actrice, Mylène Farmer, frôlant souvent le sublime, mais impitoyablement exploité par son AMLF de distributeur, qui en son temps n’avait pas su comment le sortir. Pour mémoire le blockbuster rassembla lamentablement quinze mille fans de Mylène Farmer sur Paris et disparut de la circulation après une brève diffusion sur Canal+. Un désastre inimaginable pour une entreprise aussi onéreuse. Par orgueil ( ?), Boutonnat décida de bloquer la sortie vidéo du film et de laisser de côté la réalisation des clips de sa muse, à quelques rares (mauvais) exemples, pour ne se consacrer qu’à la composition des albums spartiates de la chanteuse rousse. Là encore, la baisse progressive de la qualité insinuant une motivation déclinante, le retour au grand écran du cinéaste maudit semblait providentiel.

Le temps de la revanche ou de la déchéance ?

Immédiatement, le troisième opus se révèle être un ratage inadmissible de la part d’un maître du visuel aussi exigeant. Adaptation longuette du roman d’Eugène Le Roy, découvert par beaucoup via une série télé populaire des années 60, Jacquou le Croquant s’offre tous les moyens et toutes les ambitions pour finalement les dilapider dans une réalisation tantôt télévisuelle (si, si, la photographie est souvent bien terne) ou tantôt référentielle (on pense beaucoup aux vidéo-clips des années 80 de Farmer, à base d’apparitions de loups, de biches, de plans de lunes et de cimetières nocturnes). Plus grave, la direction d’acteurs ternit encore plus le tableau. Dupontel provoque l’hilarité dès son apparition en Astérix (comprendra celui qui verra) ; Jocelyn Quivrin fronce les sourcils à chacune de ses apparitions pour rendre son personnage de noble le plus ignoble possible ; Olivier Gourmet porte mal le froc... Dans Jacquou, le comédien sonne franchouille et Jacquouille (elle était facile celle-là), même Gaspard Ulliel semble peu convaincu par le rôle de paysan romantique qu’il incarne avec honnêteté, mais sans tempérament.

Ne crions pas au navet intégral pour autant, en 2h35, Boutonnat brandit souvent des ingrédients et des idées pour relever le niveau de son boulot, nous évitant ainsi de sombrer de justesse dans l’ennui soporifique. Son scénario parvient à créer l’illusion un minimum en mélangeant le romanesque social et le pittoresque régional à l’Histoire de notre bon vieux terroir. La Restauration et les complots des ultraroyalistes en toile de fond apportent un cadre pédagogique à cette petite révolution des campagnes au grand cœur qui n’est pas des plus inintéressants. Mais surtout la grande réussite du film réside en sa bande-son de toute beauté, qui laisse suggérer que finalement le CD (incluant un titre inédit de Farmer) mériterait peut-être plus l’investissement que le ticket de cinéma. Une sage réflexion à méditer."


Frédéric Mignard

http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=9044



Le Figaro
(15 décembre 2006)
"De la toile à l'écran
Trente ans après avoir fait l'objet d'une série télévisée à succès, le roman d'Eugène Le Roy vient d'être adapté par Laurent Boutonnat pour le cinéma, avec Gaspard Ulliel. Pour réaliser ce film pictural, le cinéaste s'est inspiré de peintres aussi divers que Millet, Rembrandt, Repine, Ingres, Géricault ou Goya.

Spectaculaire. C'était le mot d'ordre de Laurent Boutonnat lorsqu'il a eu le projet de retracer sur grand écran les aventures de Jacquou le Croquant, ce jeune paysan du XIXe siècle en rébellion contre la noblesse, imaginé par l'écrivain Eugène Le Roy. En privilégiant l'esthétique, le réalisateur a voulu doter sa mise en scène de décors et de costumes dignes des plus beaux tableaux. Pour cela, il fallait s'attaquer à un travail de documentation colossal, tant du côté de la peinture que de la sculpture ou de la photographie.

L'aventure ne pouvait qu'emballer Jean-Daniel Vuillermoz, un créateur de costumes qui s'est illustré à l'opéra ou au théâtre, mais aussi au cinéma, avec La Reine Margot ou Saint-Cyr, le film de Patricia Mazuy qui lui valut un césar en 2001. Afin d'habiller tous les protagonistes de l'histoire de Jacquou, qui se déroule dans le Périgord des années 1820-1830, il s'est donc constitué une vraie documentation sur l'époque, pour ensuite recréer une mode à partir de plusieurs sources d'inspiration. «Pour tous les costumes de la noblesse et de la bourgeoisie, dit-il, je me suis inspiré des oeuvres de Jean Auguste Dominique Ingres et de toute la peinture du XIXe siècle, notamment celle de Daumier, Prud'hon, Goya, Delacroix ou Constable. Pour les paysans, j'ai cherché des peintures liées au monde rural, comme on en trouve chez Jean-François Millet, Théodore Géricault ou le peintre russe Ilia Repine.» Finalement, sa recherche l'aura mené vers des artistes tels que les frères Le Nain, Jean-Baptiste Greuze ou l'Italien Giacomo Ceruti, et jusqu'à la photographie contemporaine, puisque chez les amis de Jacquou, on retrouve les visages des enfants des rues captés par l'Espagnol Sébastien Salgado.


Pour les décors, Boutonnat s'est appuyé sur le talent de Christian Marti, un architecte décorateur formé au théâtre, qui s'est illustré au cinéma avec de grands succès comme Germinal ou Le Hussard sur le toit. Sur les conseils du réalisateur, lui non plus n'a pas hésité à s'éloigner de l'art du XIXe. «Le but n'était pas de décor ne pourra jamais interférer dans la magie du film.» Autant de joyaux voués à être détruits. Marti se souvient d'ailleurs d'avoir eu un pincement au cœur lorsqu'il a vu, lors du tournage d'une scène d'incendie, une magnifique copie de Goya disparaître dans les flammes. Grâce à une photographie et une lumière reconstituer le décor de l'époque avec une fidélité extrême, explique-t-il. Mais nous l'avons bien intégré afin d'être ensuite plus libres d'imaginer des choses.» Des lumières de qualité, travaillées à la façon des tableaux de Rembrandt pour les intérieurs. Dans la chaumière de Jacquou, à l'église, au tribunal ou au château, Boutonnat s'est attelé à ce que l'on ressente «l'importance du temps, la patine, l'usure des choses». Dans un décor artificiel à 80%, le travail sur chaque meuble, chaque objet a nécessité une certaine minutie. Ainsi, chez le comte de Nansac, Christian Marti s'est-il «amusé» à créer un blason, qu'il a reporté non seulement sur une plaque au-dessus de la cheminée de la salle à manger, mais aussi dans chaque assiette, sur chaque fauteuil. «On ne peut faire l'impasse sur rien, avoue-t-il. D'une part parce qu'on ne sait jamais à quel moment la caméra se rapprochera d'un objet, et d'autre part parce que si l'illusion est parfaite, lequi donnent au film un réalisme et une esthétique exceptionnels, le résultat est là. Et il prouve que le jeu en valait la chandelle."

Clara Géliot.


Score
 (N°25, page 106)
"C’est un film inégal et encore trop long que nous livre Boutonnat, mais néanmoins rempli de souffle épique et de belles vignettes."


Commeaucinema.com
(15/12/2006)
"Tous à la suite de Gaspard le Craquant !

Avec Jacquou le Croquant, célébrons le retour du cinéma de grande envergure avec une adaptation captivante de notre patrimoine culturel, une interprétation charismatique de ses interprètes principaux (Gaspard Ulliel et Jocelyn Quivrin en tête) et une vraie recherche dans les décors et costumes.

La très bonne idée de cette adaptation cinématographique est de se consacrer uniquement à la vie de Jacquou dans ses premières années (enfance, adolescence et début de l’âge adulte), alors que le livre dépeignait la vie entière du héros. Ainsi le film resserre l’action dramatique autour de son héros et donne une part importante à l’évocation de son enfance (mention spéciale au jeune comédien Léo Legrand qui tient le rôle de Jacquou avec une grande justesse pendant la première moitié du film) afin de comprendre ce qui va motiver le Jacquou adulte, partagé entre son désir de vengeance et de justice.

On a évoqué le gros travail de reconstitution dans les costumes et les décors, il ne faut pas oublier celui du maquillage qui permet à Jocelyn Quivrin d’interpréter avec une grande crédibilité un Nansac aussi coriace à 30 ans qu’à 45 ans !

Réalisé avec une véritable passion pour son sujet, Jacquou le Croquant offre des scènes d’anthologie particulièrement saisissantes comme celle du bal où le concours de danse du village se transforme en véritable duel de matadors, entre Jacquou et Nansac.

Il y a également de belles surprises côté seconds rôles, puisque si l’on reconnaît avec plaisir le jeu des comédiens Tchéky Karyo et Oliver Gourmet, on découvre de nouvelles comédiennes aux côtés du héros qui apportent une dose de plus de romantisme enfiévré.

Les nobles sentiments sont ainsi à l’honneur et Laurent Boutonnat réussit à merveille l’exercice, ô combien périlleux, de l’adaptation cinématographique d’un classique de la littérature française. A présent, courons tous à la suite de Gaspard le Craquant !"

Laetitia Heurteau
http://www.commeaucinema.com/film=45006.html



Ciné Live
 (Janvier 2007)


Studio
 (Janvier 2007)


Télé Guide
 (Janvier 2007)


24 heures (supplément week-end du quotidien suisse)
(06 Janvier 2007)

"A défaut d'être exceptionnelle, l'idée de réactualiser un feuilleton télé adapté d'un roman d'Eugène Le Roy en valait bien une autre. En 1969, la saga de six épisodes réalisée par Stellio Lorenzi avait rassemblé de très nombreuses familles francophones devant leur petit écran. Il était donc de bon ton de surfer sur cette nostalgie ambiante qui file de l'urticaire à Diam's et désarçonne Vincent Delerm pour offrir à une intrigue poignante et passionnante les moyens du grand cinéma d'aventure.

Las, Jacquou le croquant n'est pas un bon film. Il est simplement «exemplaire» dans sa difficulté à assurer le minimum de plaisir au spectateur. L'ouvrage de Boutonnat résume en plus de deux heures les limites du cinéma populaire d'aujourd'hui, incapable de se distancer du présent pour mener à bien un récit exigeant un certain réalisme historique. Du premier plan raté à la dernière scène grotesque, on peut néanmoins voir en filigrane le bon divertissement que le public aurait pu visionner si le réalisateur avait eu l'humilité d'un André Hunnebelle au lieu de s'imaginer comme la réincarnation de David Lean.

L'histoire de Jacquou (Gaspard Ulliel), jeune paysan du début du XIXe siècle élevé dans le décor superbe du Périgord, aurait pu déboucher sur un ouvrage à mi-chemin entre l'euro western et le récit de cape et d'épée. Tous les ingrédients pour faire frissonner le public familial sont en effet réunis. Gamin, Jacquou voit son père (Albert Dupontel), un fier bonapartiste, se faire persécuter par l'ignoble De Nansac (Jocelyn Quivrin), noble qui vit dans le château des environs. Pour avoir abattu en état de légitime défense le régisseur de De Nansac, le géniteur du héros est envoyé au pénitencier, puis abattu au cours d'une prétendue tentative d'évasion. En apprenant la nouvelle, la maman de Jacquou (Marie-Josée Croze) meurt… Devenu orphelin et vagabond, le gamin est recueilli par un brave curé républicain. Les années passent et Jacquou devient le coq écouté de son village: l'heure de la vengeance a sonné… Pour illustrer ce récit conventionnel, Boutonnat multiplie les ralentis, les effets ringards (chaque fois qu'un cavalier met pied à terre, ses éperons tintent en son Surround) et s'arrange pour plomber avec des dialogues pompeux des situations pourtant explicites. Laissons donc Jacquou la fripouille se prendre un bide et revenons à ces vieux épisodes surannés. Question plaisir, c'est infiniment moins risqué…"



Télé Z
(8 janvier 2007)
Une très belle adaptation du roman d'Eugène Roy dont la première apparition a soulevé l'enthousiasme des téléspectateurs de 1969. Inspirés de faits réels, ce film à grand spectacle nous plonge dans la France rurale de 1815. Des images denses grâce à la beauté de la nature, des décors et des costumes. Une caméra nerveuse, parfois calme, filme des acteurs qui ont su incarner un moment d'histoire.

L.D

Première
(Février 2007)
"Que les nostalgiques du feuilleton télé culte des sixties sur l'orphelin qui se rebelle contre son vilain seigneur ne se réjouissent pas trop vite. Pompier, grandiloquent, interminable, le film de Laurent Boutonnat enchaîne les scènes édifiantes et les pitreries pyrotechniques en oubliant au passage son histoire et ses personnages. Les comédiens venus de partout (Croze, Dupontel, Ulliel, etc...) semblent se demander ce qu'ils foutent là. On les comprend. "

Olivier de Bryun



Le Figaro Magazine
(13 Janvier 2007)

2 étoiles (Bon)
Clara Géliot




"Ca Balance à Paris" -  Paris Première
(13 Janvier 2007)


Le film s'est fait assasiner par les deux critiques qui se sont exprimés à son sujet.

Anne-Elisabeth Lemoine:
"Laurent Boutonnat est le plus grand fan de Mylène Farmer"
" il adore ce qui est chouineur"
le film est un "best-of des clips de Mylène Farmer", "insupportable", "parasité par une musique omniprésente, des travellings et des ralentis"
" (sur le générique de fin) Mylène Farmer hulule sur toute la fin du film"
" Laurent Boutonnat dirige mieux les hiboux que les acteurs"
" Gaspard Ulliel mal dirigé, mauvais"
" Jocelyn Quivrin en roue libre"
" Albert Dupontel cabotine le long du film"
" Ratage intégral"

Thierry Cheze:
" Laurent Boutonnat abuse des ralentis"
"certains acteurs "mal doublés"
" le principal coupable est le coiffeur qui a fait à Albert Dupontel une coiffure digne de Christophe Lambert dans Vercingétorix"

" ceux qui aiment Laurent Boutonnat aimeront"


Le Républicain Lorrain
(14 Janvier 2007)



Le Journal du Dimanche
 (14 Janvier 2007)
Le JDD



Chronicart.com  
(15 Janvier 2007)
1/5

Après Le Pacte des loups, voici Jacquou le croquant, deuxième mastodonte à vouloir moderniser nos fonds de terroir. En pisteur de ce qui ressemble à une hypothétique troisième voie du divertissement populaire, Christophe Gans cède sa place à son frère ès grand barnum visuel, le clippeur-compositeur Laurent Boutonnat dont les clips de Mylène Farmer ont lestement inspiré le premier. Inutile de préciser, donc, que ce Jacquou le croquant fait dans la fanfreluche et le lyrisme campagnard, toutefois dégraissé des sous-textes cinéphiles de son prédécesseur. L'ouverture -un gentil chien détourne la meute de l'affreux comte de Nansac vers la cabane de ses maîtres Jacquou, popa et moman- nous montre l'étendu de la grammaire du réalisateur : grands angles à gogo soulignés par un musique ronflante, amour de la fresque innervée par une poignée d'images d'Epinal, du toutou jappeur à la trogne -glamour- des pèquenots.

Du clip quoi, en plus long. Le rêve de Boutonnat serait de raconter la légende de Jacquou par enfilades de morceaux de bravoures, gros blocs maniérés comprenant exposition et dramaturgie, sans un mot ou presque. D'un point de vue strictement visuel, c'est plutôt bluffant, pas d'un génie criant, mais propre. Parce que le film parvient à créer un univers de toutes pièces, lequel prend rapidement forme, boosté par les certitudes stylisantes du cinéaste. Des décors finement chiadés aux acteurs, pas tous bons mais coulés dans le même moule Jérôme Bosch-Prada, l'habillage s'avère plutôt sympathique, en tout cas pas péteux pour un sou. En revanche, côté narration, la bérézina n'est pas loin. On sent bien que le cinéma n'est pas une affaire de métier pour Boutonnat, mais plutôt une sorte de promotion post-clipesque, un examen de passage perclus de stress et d'ambitions nouées. Comme si le cinéaste se condamnait à se survolter, frappé du syndrome de la performance à tout prix. Ou de la peur du sous-film, ce qui revient au même.

Le film s'en trouve ampoulé à mort, logiquement abruti par son abatage permanent. C'est un fait : dans Jacquou le croquant, se passer le sel ou monter tout un village contre une famille d'aristocrates belliqueux requiert à peu près la même intensité. Voila qui explique 2h30 souffreteuses, apathiques où il se passe à la fois beaucoup (1/3 enfance, 1/3 bouillonnement, 1/3 passage à l'acte) et trois fois rien. Le montage initial approcherait 4 heures. On en doute pas un seul instant, tant le labeur du récit confine au poétique. Outre quelques aberrations nanardisantes (un sommet : Jacquou enfant évoque un terrible incendie de forêt qui figurera certainement en bonus DVD), on voit surtout à quel point la grandiloquence de Boutonnat ne peut que virer au mastoc. Pas de respiration sous le ripolinage, juste une kyrielle d'intentions à animer soi-même.

Guillaume Loison


http://www.chronicart.com/cine/cine_ensalles.php3?id=10306




Télé 7 Jours
(15 Janvier 2007)



Le Monde
(16 Janvier 2007)


La Croix
(17 Janvier 2007)
Jacquou le Croquant Presse La Croix 17 janvier 2007


La Dernière Heure (Belgique)
 (17 Janvier 2007)
Jacquou le Croquant Presse La Dernière heure 17 janvier 2007


La Libre Belgique
 (17 Janvier 2007)
Jacquou le Croquant Presse La Libre Belgique17 janvier 2007


Les Inrocks
(17 Janvier 2007)





20 minutes
(17 Janvier 2007)




La Montagne
(17 Janvier 2007)





Les échos
(17 Janvier 2007)



Le Progrès
(17 Janvier 2007)



La Provence
(17 Janvier 2007)

 

Le Parisien
(18 Janvier 2007)




VSD
(18 Janvier 2007)



Marianne
 (19 Janvier 2007)




Le Républicain Lorrain
(20 Janvier 2007)
presse


Télérama
(24 Janvier 2007)




Le Nouvel Observateur
(24 Janvier 2007)


TéléCinéObs
(24 Janvier 2007)


Le Pélerin
(24 Janvier 2007)
Jacquou le Croquant Presse Le Pélerin 24 janvier 2007




Critiques Spectateurs

Avant-Première (source: forum allocine)

"Jacquou, une adaptation réussie

Je n'ai pas été déçue. Pourtant native de la région, je ne suis pas du style, comme certains qui même avant de voir les films, se fient à des critiques de journalistes ou de magazines de cinéma, qui bien souvent n'ont pas vu le film et ont juste découvert le synopsis dans leur dossier de presse offert par la prod'! Certains même "puristes" sont des critiques sans sens, du style "Oh mais aucune scène n'a été tournées à Fanlac (berceau de Jacquou)" - "Mais je devais me voir effleurer Jacquou et j'ai rien vu", "C'est normal qu'il y ait tant d'animaux dans ce film" ou encore "Pourquoi il pleut tout le temps?" bref... çà rase le sol quand même!

Etaient présents, Laurent et Dominique Boutonnat, Gaspard Ulliel, Jocelyn Quivrin et Romain Legrand.

Lors de la conférence de presse (avant le film), Mr Cazeau, Président du Conseil Général de la Dordogne a exprimé sa joie d'avoir participé à ce film (250 000 euros). Pour ce film de 20 millions d'euros, Laurent (simple,sympa et très réservé)a expliqué ses choix concernant les lieux de tournage en toute honnêteté et aucun d'entre-nous, Périgourdins, n'avons jalousé la Roumanie et de toute façon les paysages (architecture, forêts... ) sont très ressemblants.

J'ai fait remarqué à Dominique Boutonnat, le frère de Laurent , que la scène du bal était très réussie; elle est la déclaration de guerre de Jacquou à Nansac (père)!
Et ces séquences au ralenti (sur tout le film d'ailleurs)sont très belles aussi avec la bourrée/orchestre classique et les coups de sabots de Jacquou, j'ai aimé.

Bravo également pour le choix des comédiens, très doués même si comme certains le disent "il n'y a pas beaucoup de dialogue", rassurez-vous dans le téléfilm non plus, Eric Damain (Jacquou enfant) ne parlait pas beaucoup, tout était dans le vent, la nature, les regards, la musique et l'histoire de cette tragédie.

Il est vrai que l'histoire des croquants, des paysans du XIXème siècle en général est triste... donc j'ai versé quelques larmes, surtout à la mort du curé...

Je peux me permettre de faire la comparaison avec le téléfim de Jacquou des années 60 car je l'ai visionné l'an dernier dans son intégralité, et les points forts de la série en 6 épisodes sont très bien respectés (mise à part peut-être que Lina doit mourir noyée avant que Jacquou ne mette le feu au Chateau...) mais bon... la fin est belle est similaire donc...

Je me permets également de freiner les gens qui le comparent au Pacte des Loups ou au Seigneur des anneaux, rien à voir!!!
Le roman d'Eugène Leroy a été respecté en 2h35 à quelques "petits détails près" mais je le répète c'est une adaptation!

Le film est très bien orchestré, la musique est très présente. Et pour répondre vite fait au passage à un autre post, je n'ai pas entendu chanter soit disant Mylène Farmer à la fin car le générique a été coupé pour laisser place au débat..."

voilà... à vous d'aller le voir ...

"J'ai participé à la projection organisée par Pathé pour les exploitants et qui s'est déroulé hier à 10h au Pathé Quai d'Ivry. Peu de monde pour cette séance, sans doute parce que le lieu de la projection était plutôt dissuasif et que, tout simplement, la majorité des programmateurs des salles "populaires" de Paris et de Périphérie le programmeront quoi qu'il arrive, sans avoir besoin de le voir, car c'est avec "Molière", "Le serpent" et "Pars vite et reviens tard" l'un des films français incontournables de janvier 2007.

Difficile de faire une critique du film sans trop en dévoiler. Disons que Boutonnat a réussi le pari difficile de faire un film à la fois grand public, au charme romanesque presque désuet et une oeuvre très personnelle où on retrouve évidemment tous les éléments de son univers (bestiaire symbolique, la Nature, Dieu...) et, surtout, l'essentiel, à savoir la pleine maturité de son style visuel.

Loin de toutes les adaptations poussiéreuses et académiques qui jalonnent l'histoire du cinéma français, des "Misérables" de Jean-Paul Le Chanois au "Germinal" de Claude Berri, en passant par "Le rouge et le noir" de Claude Autant-Lara et autres "Grand meaulnes", Boutonnat signe ce qui est sans doute le premier pendant français du western américain, avec tout ce que ce genre a d'archétypal (certains diront "manichéen").
Les Croquants sont les "bons indiens" de ce western paysan, attachés à leur

Contrairement à d'autres cinéastes français qui s'attaquent depuis plusieurs années au "film de genre" en cherchant vainement à imiter la démesure, le "bigger than life" du cinéma américain des studios, ou à courir après la post-modernité asiatique, Boutonnat demeure enraciné comme son héros à son identité française et raconte cette histoire simple, d'un "petit" héros du Périgord, en la filmant à hauteur d'homme et à hauteur de village, rappelant que les "grands sentiments" concernent aussi les plus humbles.
L'interprétation, sans être parfaite, est plutôt équilibrée. Mention particulière à terre, littéralement "enracinés", en communion avec une nature qui se déchâine ou s'apaise au gré de leurs émotions, ... tandis que Boutonnat dépeint les aristocrates, les "ultras", comme des âmes noires errantes, plongés dans une décadence désespérée comblée par un besoin irrésistible de pouvoir et de conquête. Léo Legrand (Jacquou enfant) qui dégage un magnétisme rare. La bande originale, entre Morricone et Goldsmith, est magnifique.

Bref "Jacquou" est un film épique et intimiste, ne cherchant jamais l'efficacité à tout prix, assumant totalement son emphase romanesque d'un autre temps, quitte à déplaire aux spectateurs élitistes mais aussi à la génération MTV qui trouvera sans doute ce film long et ennuyeux.

Ceux qui avaient estimé "Giorgino" à sa juste valeur regretteront que "Jacquou" ne soit pas aussi contemplatif, aussi éthéré, aussi intransigeant... mais ils apprécieront la pérennité de l'univers et du style. Boutonnat ne s'est à aucun moment trahi et c'est là l'essentiel.

LB s'affirme donc définitivement comme un "classique-moderne", à l'instar d'un Michael Mann ("Jacquou le croquant" n'est d'ailleurs pas sans rappeler "Le dernier des Mohicans").

Vivement le 17 janvier pour en apprécier pleinement toute la richesse et vivement le prochain film!"


"Norman Bates"


http://www.cinefil.com

moyenne: 3,5/5 (41 avis)

"Sympa, à part l'acteur principal !
 Qui aime les super productions hollywoodiennes sera servi, pleins de bons sentiments, une belle fresque (j'ai failli dire historique !) romanesque. Un film assez efficace même si on peut reprocher un excès d'effet "clip" à coup de ralenti de chevaux au galop, ou autre effet de style. Très belle performance du Jacquou "jeune" criant de réalisme comparé au Jacquou "adulte" qui lui, a un charisme d'huitre... Ne rechercher pas des dialogues très compliqués non plus, Jacquou ne s'exprimant que par phrases mono-syllabiques, de type "tu es fatigué ou tu a peur !" Il aurait était opportun également que les deux acteurs "enfant" et "adulte" jouant le même personnage aient les yeux de la même couleur ! Hormis ces détails, le film est plaisant, rattrapé par une action assez soutenu et des second roles efficaces, le tout dans de sublimes décors"
Celioken

http://www.nord-cinema.com

moyenne: 8/10 (50 critiques)

"Grandiose... de l'action, du suspense, des images sublimes et des acteurs au top. En plus d'un bande originale de toute beauté. Y'a pas beaucoup de film français qui offrent tout ça!!! le dernier, pour moi, était "les choristes". laurent boutonat n'a pas eu la chance d'avoir les critiques"pro" à ses cotés. C'est à croire que le beau cinéma est définitivement banni par les pros!!! Cette critique, 9 mois après la sortie du film n'a d'autre but que de permettre à ce chef-d'oeuvre d'avoir une seconde vie, grace au DVD qui sort le 10 octobre... précipitez-vous, ce n'est que du bonheur. " (guitare28)

"Film bien conçu et une réalisation parfaite, bravo à Laurent boutonnat pour son film qui selon moi mérite d'être vu. Je ne suis pas d'accord avec certaines critiques qui l'ont descendu... car ils n'ont pas vus le film... Pleins de films de cette qualités relèveraient le niveau du cinéma français." (régisseur)

"Un film étonnant, avec de beaux plans, on y retrouve le coté réaliste des paysans, la vie de village, les décors nous emportent dans ce temps, les costumes, enfin un film dé-paysans comme qui dirait, passionnant, nous livrant des personnages plus troublants plus beaux plus réalistes les uns que les autres... un souffle de vie d'un autre temps. Bravo. C'est à la fois tendre et dur, sert la gorge par moment. on est vite pris par le film. belle histoire. Je préfère ce film surprenant aujourd'hui, pour sa beauté et l'étrangeté de ce beau. Le beau est toujours bizarre, singulier. Une petite merveille de film, tel un conte philosophique que les plus grands poètes d'un autre temps comprendraient aujourd'hui. Les critiques des journalistes ne sont pas très objectives, je ne retrouve absolument rien en elles, on dirait que les journalistes sont jaloux, d'un tel beau film, que eux mêmes ne sont pas capables d'autre chose que de critiquer le travail des autres, ce n'est pas difficile de donner son avis encore faut il qu'il soit censé faire un soupçon de ça et parler après. Le réalisateur a du talent quand on sait qu'il est réalisateur, metteur en scène, musicien compositeur, auteur, scénariste, producteur, éditeur, moi je dis BRAVO au talent. Il est doué, très doué. " (kgparis)

http://www.linternaute.com

moyenne: 3/5 (40 avis)

"Une très belle histoire pour les liens du sang, amour amitié tout y est ! Superbes acteurs dans toute leur splendeur. Prometteurs pour certains ! Paysages magnifiques, musiques à écouter encore et encore quoi ; beau final avec la chanson de Mylène." (Patricia Ferreira)

http://www.allocine.fr

moyenne: 3/4 (442 critiques)

"J'ai littéralement adoré, le film est magnifique en tous points. L'adaptation du livre est fine et riche... J'ai particulièrement aimé la transition entre les deux époques, j'appréhendais un peu cet aspect, et j'ai vraiment été séduit par l'habileté de la transition. Beaucoup d'émotion, on reconnaît bien la griffe de Boutonnat, bref un vrai régal. On ne voit vraiment pas le temps passer, tous les acteurs sont épatants, grand coup de coeur pour Malik Zidi, qui était déjà remarquable dans les Amitiés maléfiques." (LionelCV)

"S-U-B-L-I-M-E!!! On retrouve dans ce film tous les thèmes chers à Laurent Boutonnat tel que la mort, la nudité,... Les acteurs sont parfaits,... Après avoir lu différentes critiques, je m'attendais à voir un film long et ennuyeux...il n'en est rien! Les ralentis mettent en valeur certains passages du film (comme le concours de danse pendant le bal) sans nuire à la fluidité du film... C'est un film à ne surtout pas manquer...de plus, la musique est sublime! Si vous ne l'avez pas encore vu, courrez-y!" (Balledeballon)

"Jacquou Le Croquant" est un grand film populaire et familial. Mais à la différence d'un grand nombre de films populaires et familiaux (Les Choristes par exemple), ce film comporte différentes échelles de visionnage, et on peut le regarder plusieurs fois que l'on découvrirait d'autres éléments. Le scénario est bien écrit, la symbolique des animaux est également très présente. Laurent Boutonnat contrôle l'ensemble de son film, du script, à l'écriture de la musique (qui accompagne d'ailleurs très bien les images). L'image, très travaillée, donne à ce film une touche picturale: magnifiques paysages ensoleillés ou enneigés, gros plans sur les personnages. Malgré sa durée, on ne s'ennuie pas. La première partie avec Jacquou enfant (mention spéciale pour Léo Legrand) nous plonge aussitôt dans l'histoire. Gaspard Ulliel apparaît après une heure de film environ et prépare sa vengeance contre le Comte de Nansac. Si le réalisateur use de procédés techniques comme le ralentis et les accélérés, ils sont à juste titre employés pour donner du mouvement au film et transcrire notamment les émotions des personnages. La caméra bouge beaucoup, entrainant le spectateur dans les tourbillons de l'histoire. La scène du bal possède une force dramatique par une montée de tension croissante. Boutonnat ne plonge pas non plus dans tous les pièges mélodramatiques: le film ne se clôture pas par une scène de Jacquou dans les bras de sa dulcinée par exemple, même si on se doute qu'il va aller la retrouver, Boutonnat ne le montre pas, mais finit son film sur un départ. "Jacquou le Croquant" s'avère ainsi être un film populaire de qualité, réussi sur bien des points. Au spectateur maintenant de se laisser prendre par l'histoire, d'y croire, de redevenir un peu naïf le temps d'un film" (Jurou76)

http://www.premiere.fr

moyenne: 2/4 (11 avis)

Faire passer sur grand écran un classique du petit (écran) n'est pas une mince affaire ... Au final, LAurent Boutonnat, le réalisateur, se fait plaisir et c'est un peu le probleme, trop d'effets de manche pour créer uje ambiance ... De bons acteurs, une belle histoire mais un film un peu long où l'on se sent guére concerné par le sort des héros ... Reste de belles images et de bons acteurs .(jujuramp)


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