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Mylène Farmer - Interview - Journal de 20 heures - France 2 - 28 mai 1996






Interview en direct à la fin du JT de 20 heures en duplex depuis les loges de Bercy.

Interview diffusée trois jours avant la première date à Bercy du Tour 1996 et après la première date au Zénith de Toulon.


Benoît Duquesne : Alors, Mylène Farmer, bonsoir.
Mylène Farmer : Bonsoir.


Merci beaucoup d'être avec nous ce soir. On ne vous voit pas souvent sur scène. C'est un choix ?
Oui. Parce que j'aime les choses rares, que j'ai besoin d'une émotion qui soit grande. Et, voilà pourquoi je choisis de faire peu de scène et, qu'à chaque fois, c'est une émotion qui est très étonnante.


Mais, ce contact avec le public, c'est quelque chose que vous recherchez quand même, dont vous avez besoin ?
C'est, j'oserais dire, ce pour quoi je vis. Ce sont des moments extraordinaires et, j'ai vraiment besoin de ça, oui, pour continuer.


Alors, on l'a vu un petit peu, là. Vos spectacles sont des vrais shows, on a envie de dire presque à l'américaine. Vous les travaillez très, très longtemps ?
C'est un travail de longue haleine. J'ai un entraînement physique, et puis, c'est un travail de conception. C'est passionnant à faire, en tout cas.


Et vous avez aussi pour ça beaucoup travaillé aux Etats-Unis. C'était important pour vous d'avoir cette influence américaine ? On ne pouvait pas travailler en France ? C'était une étape obligée ?
Non. Quand je suis partie, moi, aux Etats-Unis, c'était plus l'idée du voyage. J'avais envie de faire une coupure entre ma vie à Paris, ma vie professionnelle. J'ai souhaité voyager, ne plus penser à moi, ne plus penser à mon métier et, j'ai également enregistré l'album là-bas, j'ai fait des rencontres. Ça a été important pour moi.


Ça a été important parce que vous en êtes revenue changée ?
Changée... je ne sais pas si c'est Los Angeles qui m'a changée, je ne le pense pas. C'est simplement l'idée du voyage, l'idée de l'oubli de soi, et la réflexion et puis un changement qui s'effectue naturellement.


Alors si on vous compare de temps en temps à Madonna, c'est une référence qui vous plait, qui vous énerve ? C'est quoi ?
Enerve, en aucun cas. Je trouve qu'elle a beaucoup, beaucoup de talent. La comparaison est facile, en ce sens que c'est une personne de sexe féminin, qu'elle aime les danseurs, qu'elle aime le show dans sa tradition.Voilà !


C'est une référence aussi à vos chansons, à vos clips, à l'atmosphère qui s'en dégage...
Ça, je ne sais pas. Peut-être. J'avoue que je lis peu ce qu'on écrit sur moi.


Enfin, vos plus grands fans disent que c'est aussi Madonna en mieux puisqu'ils voient plus de sensibilité et d'émotion dans ce que vous faites...
C'est très gentil.


Mylène Farmer Interview Journal de 20 heures France 2 28 mai 1996


On a parlé tout à l'heure du film, dans le sujet qu'on vient de voir (Giorgino, ndlr). Vous avez eu une expérience qui n'a pas été excessivement concluante.  Vous avez envie de recommencer, de réessayer dans le cinéma ?
Oui…La réponse, j'ai presque hésité, mais, je crois que j'aimerais faire un autre film, oui.



Vous avez déjà des projets en cours, des choses que vous voudriez faire ?
J'ai eu, là encore, quelques rencontres mais, j'avoue que je ne me projette pas dans le futur donc, pour l'instant, le moment présent, c'est la scène et cette rencontre avec un public.


Alors, cette rencontre à Bercy, vous l'envisagez comment, là ? Parce que vous allez vous produire deux soirs ?
Oui. Ensuite, une tournée. Je crois que j'ai vingt-deux dates, vingt-deux concerts. Je vais également à Bruxelles, tous les pays francophones.


Et pour vous, c'est une grande étape dans votre carrière. Une tournée comme celle-là, ça se prépare et ça demande d'être en super condition, j'imagine. Mais qu'est-ce que vous attendez le plus dans ces rencontres que vous avez avec les gens ?
Une émotion. Une émotion nouvelle et, moi, pouvoir donner une émotion nouvelle également.


S'il fallait un peu vous qualifier, vous préférez qu'on vous qualifie de libertine ou de garçon ou de garçonne ?
Qu'on ne me qualifie pas ! 


Merci en tout cas. Merci beaucoup à vous d'être restée avec nous ce soir. Et puis donc, on pourra vous voir à Bercy.

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