Les années Point de suture et Tour 2009

Paris Match, le 20/03/2008

Savoir que sa vie s’achève par une mort sans espoir d’au-delà est un aspect de l’existence, un défi des plus difficiles que la vie nous propose… Cette fatalité me rend forcément mélancolique. Je sais pourtant la non-permanence des choses: il faut vivre à tout prix le moment présent…

Paris Match, le 20/03/2008

Je n’en connais pas le nombre mais j’en ressens leur énergie! Ils m’aident à vivre, me stimulent jour après jour. Il ne peut être question ici de fierté ou d’encombrement, ce serait ramener une relation authentique à une question d’ego. Je trouverais ça triste!

Paris Match, le 20/03/2008

Pour me séduire ? Je ne sais pas.. m’offrir un fraisier géant? C’est un gâteau que j’adore.

Paris Match, le 20/03/2008

J’ai lu un jour: « Le succès n’est rien que la permission de continuer. » Après vingt ans de chansons et de scène, je mesure le succès à l’envie du public qui n’a jamais cessé. Cela paraît essentiel à mes yeux.

Paris Match, le 20/03/2008

J’aime beaucoup la phrase de Samuel Beckett: « Ma naissance fut ma perte. » Cela fait un bon nombre d’années que cela m’accompagne ! Maintenant c’est le temps qui reste qui me préoccupe…

Paris Match, le 20/03/2008

Le temps n’est pas mon ami. Quand il est trop long, je m’ennuie. Quand il est trop court, je m’angoisse. Finalement je ne suis pas si facile à vivre.

Paris Match, le 20/03/2008

Une part de moi habite la mélancolie et une autre aime aussi le rire et la gaieté. Malheureusement le monde prête plutôt à l’état mélancolique où le bonheur émerge parfois.

Paris Match, le 20/03/2008

Ce qui me rend heureuse ? Une main qui se tend, la bienveillance…