Les brèves

Duel

MF 24/7 : les brèves

Réédition CD Digipack
Réédition CD Digipack
Concert stars 80/90
Desenchantée
L'amour Tutti Frutti
Sting TLS

Duel chansons

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1987
Déshabillez-moi
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2005
Q.I

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61%
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Critique de l'album Interstellaires par Benjamin (06 novembre 2015)



Un album à la fois éclectique et très cohérent, apaisé et inspiré.


Je n'ai pas encore donné mon avis sur ce nouvel album : je voulais avoir le temps de l'écouter plusieurs fois pour ça !

Comme beaucoup ici, je le trouve vraiment très bon, il me rappelle Innamoramento sur plusieurs points, et notamment la voix de Mylène, souvent cristalline. Chaque titre nous invite à un voyage à part entière, tout comme dans Innamoramento : ici le thème de l'espace, là celui de l'amour. Même diversité musicale dans les deux albums : des sons rocks, quelques sons électro, un moment presque slam (A rebours), mais avant tout, de la pop façon Farmer, peut-être plus actuelle que ce qu'elle a pu proposer dans ses derniers albums.

Pour aller un peu plus dans le détail, je dirais que l'album est très bien construit et équilibré : une ouverture rock (enfin, pop rock, il ne faut pas exagérer non plus !) sur Interstellaires, qui est programmatique de l'album. En effet, nous allons voyager. En voiture tout d'abord, mais aussi avec la langue, comme en témoigne Stolen car, qui double la balade en voiture d'une balade de l'esprit, on change de peau...

Après ces deux titres plutôt rapides, A rebours déroute par ses couplets parlés façon Effets secondaires, et ses refrain aigus qui semblent s'étirer. En ce qui me concerne, c'est une surprise et je n'attendais pas Mylène ici. C'est une ballade originale qui nous fait voyager dans le temps.

C'est pas moi, qui suit, nous invite aux nouvelles expériences comme avait pu le faire L'Amour n'est rien. Le refrain est excellent : il reste en tête, il est très dansant. On notera l'intro qui fait penser à Another one bites the dust, très rock donc, bien que la comparaison s'arrête là.

Nouvelle pause avec Insondables, qui mime le lent mouvement des éléments autour de l'homme sur le thème de la rupture amoureuse. Très haut perchée sur les refrains de C'est pas moi et A rebours, Mylène opte ici pour le grave de bout en bout. Le titre est court, mais suffisant : la réussite de la chanson tient à mon sens surtout dans le clip qui l'habille parfaitement, mais ce n'est pas celle que je retiendrai le plus de l'album.

Arrive ensuite Love song, extrêmement surprenante, mais très farmerienne, avec une tonalité sombre dans la mélodie de refrain qui est néanmoins très puissante avec de la batterie et des guitares qui habillent ce chant revendicatif, assez rare chez Mylène pour être souligné, cette ode aux laissés-pour-compte. Les couplets, très courts, fonctionnent sur des sortes de vocalises : la voyelle est répétée trois fois, sur des notes de plus en plus aiguës, et c'est du plus bel effet car la voix mime le voyage, Mylène semble vouloir guider ceux à qui elle s'adresse vers de nouveau horizons.

Pas d'access déroute ensuite pas sa dimension saccadée, aux antipodes de Love song, mais les couplets bénéficient d'un rythme puissant, marquant l'urgence d'une liberté qui semble faire défaut dans ce monde. A la fin de la chanson, Mylène se fait oiseau pour échapper à sa propre prison.

Vient ensuite la seconde reprise de l'album I want you to want me, qui est le mauvais point de l'album : non que la chanson soit mauvaise, mais elle est insipide et n'apporte rien à l'album. Une vrai ballade mylénienne à cet endroit aurait été du plus bel effet.

Voie lactée fait peur... Au début. En effet, la chanson s'ouvre sur des "up/il faut des up up up" qui sonnent... puériles, et l'on peu craindre une chanson jeuniste... Mais non ! Le refrain, très pop, met de bonne humeur par son rythme là où les couplets suggèrent un départ dicté par la lassitude. Néanmoins, là où Comme j'ai mal reste résolument sombre, Voie lactée propose un voyage cotonneux et apaisée loin d'une vie terrestre absurde.

City of love fait de Mylène une puissance créatrice (ce qui renoue avec tout un pan de la poésie). Ce n'est pas la Jérusalem céleste qu'elle s'apprête à construire, mais la City of love, lieu de renaissance, de nouvelle vie. Les refrains font penser à Consentement avec une superposition de voix du plus bel effet.

L'album se clôt sur Un jour ou l'autre, une ballade de la réconciliation, de la réunion même, dans laquelle Mylène laisse rejouer la fêlure de sa voix haut perchée, si caractéristique des lives, et qu'elle cherchait à gommer en studio. Un chanson des plus émouvante qui ferme l'album en beauté.


Pour résumé, un album à la fois éclectique et très cohérent, apaisé et inspiré. On pourra néanmoins regretter certain textes, qui, s'ils sont évocateurs et puissants dans les images, auraient peut-être gagnés à être développés, travaillés davantage. Notons pour finir le très beau livret (et la très belle pochette) ou Mylène apparaît rayonnante et astrale. Seul bémol de ce côté, certaines paroles écrites en noir sur un fond sombre, et donc peu lisibles...

Un très beau renouvellement donc, mais c'est toujours (et heureusement) du Mylène Farmer !

Les incontournables de l'album :
C'est pas moi, pour les refrains magistraux et les toutes premières notes, amusantes.
Love song, pour l'ambiance bluffante du titre, tant dans les paroles que la musique.
Pas d'access, pour l'originalité dans le répertoire mylénien et la voix sur les couplets.
City of love, pour les refrain magiques, digne d'un Consentement ou d'un Serais-tu là ?
Un jour ou l'autre, pour cette voix fragile, mais néanmoins maîtrisée, et ce texte de toute beauté.   


MF 24/7

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