Les brèves

Duel

MF 24/7 : les brèves

PN parle du coffret ;-)
Mylène Farmer entre dans le...
Diffusion radio XXL
Couverture Diverto magazine...
Couverture Nous Deux
Les enfants de la télé

Duel chansons

Voter
2011
Du Temps
Voter
2022
Bouteille à la mer

Résultat du vote

64%
36%
X
Emotion

Notre-Dame de Paris - L'hommage de Bruno Aveillan le réalisateur du clip « Stolen Car »

Par mylene.net, le 17/04/19 - 16:20
Modification le 01/01/70 - 01:00

Retour à l'article

Pages : << 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 >>
Un membre du site le 17/04/19 à 20:00 top comm'
77
Ce qui relie ce clip à l'émotion générale qui va bien au-delà des bigots, c'est que dans le monde entier celui qui en voit les premières secondes, sait que l'action se passe à Paris. Même au fin fond de l'Afrique, Paris c'est deux dames. La Notre, maintenant salement amochée, et la Grande, toujours debout. Plus qu'une image, une icône.
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 20:11
4
Sans commentaire
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 20:00
77
Ce qui relie ce clip à l'émotion générale qui va bien au-delà des bigots, c'est que dans le monde entier celui qui en voit les premières secondes, sait que l'action se passe à Paris. Même au fin fond de l'Afrique, Paris c'est deux dames. La Notre, maintenant salement amochée, et la Grande, toujours debout. Plus qu'une image, une icône.
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 19:58
6
Décidément, encore un duel intéressant aujourd'hui, éclairant un aspect des thèmes abordés dans l'?uvre de Mylène et Laurent: la guerre des sexes, le rapport homme/femme, l'amour et la mort liés dans le sang.

D'un côté, Sans Logique, directement influencé par l'esthétique, couleurs, ambiances et thèmes, des tableaux de Goya. La tauromachie sert de toile de fond à l'affrontement entre les deux sexes, s'annonçant sanglant et tragique dès le début. Le sang qui coule, et la mort ultime, sont omniprésents d'un bout à l'autre du clip. Cette boue stérile où rien ne pousse n'annonce rien de bon, évoquant la stérilité morbide des tombes. Une enfant trouve un crucifix sans croix (un corps de supplicié sans l'instrument de sa torture, dans le vide, comme dénué de sens, car incomplet, désacralisé et abandonné, rejeté, oublié), noyé dans une flaque boueuse et aussitôt se met en charge de le recrucifier, laissant présager une autre torture et mise à mort imminente... Signe funeste provenant d'un petit être que l'on imaginerait spontanément comme innocent. Mais non, dans l'univers de Laurent Boutonnat la nature humaine est viscéralement mauvaise, cruelle et perverse, et cela dès la naissance (l'enfant "pervers polymorphe", dirait Freud) et jusqu'à la tombe, avec la vieillesse incarnée par ce cortège de vieillards maigres, squelettiques qui semblent venir d'un enterrement pour assister à un spectacle cruel qui n'amusent qu'eux. Ces visages qui ressemblent déjà à des masques mortuaires grimaçants se réjouissent de la souffrance des plus jeunes qu'eux, encore pétris d'illusions et d'espoir de vie et d'amour. En cela, ces vieillards, et ces vieilles femmes sadiques et perverses annoncent déjà les villageoises malveillantes, violentes, sadiques et cruelles qui s'acharnent, telles une meute de hyènes et de vautours, sur Catherine Degrace dans le film Giorgino. Elle font penser aux Parques ou Moires de la mythologie grecques qui symbolisent le déroulement de la bobine du film de la vie des hommes, la dernière d'entre elle coupant le fil d'un coup sec de ses ciseaux. D'ailleurs, ne sont-ce pas ces mêmes lames de ciseaux que l'on retrouve symboliquement assemblées pour en faire une couronne de cornes métalliques pour faire de la femme un taureau de corrida ? Drôle de couronne de douleur et de mort, comme une malédiction, qui peut aussi évoquer celle d'épines de la passion du Christ, plaçant le personnage de Mylène en martyre, à la fois victime et bourreau malgré elle, dépossédée d'elle-même par ce sortilège qui la prive de son humanité et self-control, pour devenir une bête de spectacle destinée à donner ou recevoir la mort. La passion est la souffrance, dit l'étymologie grecque "pathos". La passion amoureuse est ainsi résumée sous les plus noirs auspices: les jeunes amants, beaux et innocents, purs du départ, ont signé dès le début leur funeste destin en s'unissant par des noces de sang, tailladant la paume de leurs mains pour mieux mêler leurs sangs respectifs. Le sang coule déjà... Le sort en est jeté. La malédiction macabre des vieillards qui ne semblent pas supporter l'innocence et l'harmonie de la jeunesse transforme les amants instantanément en ennemis qui s'affrontent dans un spectacle qui réjouit l'assistance qui réclame une mort, voire 2. Les amants ne sont plus eux-mêmes et se transforment en machines à tuer. Doit-on y voir une métaphore du temps qui passe (les vieillards) et qui pervertit les amoureux pour mieux les désunir en transformant l'amour en haine aveugle et bestiale (gros plan sur les yeux blancs et le regard vide de Mylene qui souffle et écume comme un taureau qui gratte le sol de son sabot au moment de charger le matador (="tueur") pour l'éventrer de ses cornes acérées). L'homme amoureux devenu tueur sadique qui prenait un malin plaisir à torturer sa victime en la blessant pour l'affaiblir et l'achever à petit feu cesse brutalement de sourire lorsque la bête profite de son excès d'assurance et de vanité pour le prendre de vitesse et le transpercer, lui déchirant les entrailles. Effacé le sourire vainqueur, place aux traits qui se tordent de douleur : le matador machine à tuer est redevenu simple homme mortel qui agonise, sa mort imminente libérant les deux amants de la malédiction des vieillards mortiferes. Mais il est trop tard, les jeunes amants ne pourront profiter de cette liberté retrouvée. La bête est redevenue jeune femme, sidérée, hébétée, réalisant enfin ce qui vient de se jouer malgré elle et du rôle terrible qu'on lui a fait jouer. Elle a gagné le combat, mais au prix du sang et de la perte du seul être qui pouvait donner un sens à sa vie. Les mains toujours liées dans son dos, impuissante, elle ne peut qu'assister, impuissante, qu'aux derniers instants de son bel amant, tous deux incapables de véritablement comprendre ce qu'ils viennent de faire et donner un sens à ce qui est en train de se jouer. La pluie se met à tomber, comme pour marquer la désapprobation de dieu et le chagrin des anges dans les cieux. Les autres jeunes gens et enfants se précipitent pour ramasser les pièces jetées par les vieillards pendant le spectacle (maigre consolation pour les survivants) tandis que l'assistance déçue se lève, réajuste ses voiles noirs de deuil pour reprendre leur macabre chemin vers d'autres spectacles macabres, sans doute. En attendant, la mort a triomphé de l'amour, et le sang versé des noces de sang du début semble trouver un écho dans les larmes de sang versé sur les joues de Mylène, terrible pieta meurtrière agenouillée devant l'homme mort aimé, sacrifié... La vie est cruelle, même pour ceux qui s'aiment.
Comme le disait si bien Alba, un clip parmi les plus réussis, riches en symboles, esthétiques et marquants de la collaboration entre Mylène et Laurent. Comme l'ADN même du duo au sommet de sa période gothique très référencée. Admirable et intemporel. Du grand art.
Réponses (8
Un membre du site le 17/04/19 à 19:46
9
Des paroles aussi belles que ses prises de vues... Un grand artiste, lui aussi.
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 19:23
17
Quoi ? Mylène porterait la poisse ?
Après les tours jumelles, Notre-Dame de Paris !
Vite, il faut protéger les plages de Normandie vues dans Sans contrefaçon, les cimetières de Plus grandir et Regrets, la locomotive de XXL, les trottoirs californiens, les temples chinois de l'Âme-Stram-Gram, l'Abbaye du Val de Je te rends ton amour, les cirques d'Optimistique-moi, le radeau de la Méduse des Mots, les plage d'Islande de N'oublie pas, les serres de Désobéissance...
Tout s'effondre comme dans Monkey me ! Tout brûle comme dans Souviens-toi du jour !
Allez, "les gens", bienvenue en 2019 et sa dose de paranoïa.
Réponses (1
Un membre du site le 17/04/19 à 19:10
7
De belles photos...
Réponses (2

Un anonyme

le 17/04/19 à 18:59
19
Je trouve tout cela d'un ridicule et exagéré. Surtout que la plupart des gens avant n'en avait rien à faire et passais devant sans même la regarder. Quel monde d'hypocrisie!
Réponses (3

Un anonyme

le 17/04/19 à 18:55
7
Après Notre dame, aujourd'hui, c'est le nouveau single de Madonna qui ravage mon c?ur de tristesse ; tout fout le camp !
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 18:38
10
J'aime tellement ce clip et cette chanson !! <3
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 18:22
6
Quelle tristesse ! Quelle catastrophe ! Je suis triste.. Un si beau monument et un des sympoles de Paris, de la France, un patrimoine... J'espère vraiment qu'elle va être reconstruite. J'avoue que lorsque qu'il s'agit de Paris, je pense tout de suite à notre très Chère MYLENE adorée car elle y habite. Bel hommage de Bruno Aveillan.
Réponses (1

Un anonyme

le 17/04/19 à 17:52
10
C était plus un hommage à la mazzerati qu à notre dame
Réponses (3

Un anonyme

le 17/04/19 à 17:35
9
Le fameux clip "placement de produits". Quand on pense que Farmer critiquait ceux qui faisaient de la pub dans leur clip dans les années 80.
Réponses (2
Un membre du site le 17/04/19 à 17:22
9
En toute franchise j'avais pas trouvé le clip extraordinaire, avec le petit côté carte postale un peu facile mais de revoir ces images de Notre Dame de Paris, on se rend compte quand même ce que l'on a perdu. Nous allons la reconstruire.
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 17:15
7
"...Moi qui croyais mon âme, sanctuaire impénétrable ..."
:(
Réponses (1
Un membre du site le 17/04/19 à 17:06
8
Merci monsieur Aveillan pour ces mots ! Un réalisateur et même photographe de talent !
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 17:06
3
Merci, pour ce bel hommage !
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 16:54
5
Bravo ! Merci pour ces mots
Répondre 
Un membre du site le 17/04/19 à 16:54
5
Très bel hommage, du site et du réalisateur ! Joliment écrit! Très poétique. Merci.
Répondre 

Un anonyme

le 17/04/19 à 16:42
4
Des mots justes et forts, merci pour ces images et bravo également d'avoir su l'immortaliser avec tant de poésie! Ces souvenirs là resteront à jamais!
Répondre 

Un anonyme

le 17/04/19 à 16:41
6
ces images oui mais en soit le clip est pourtant si mauvais
Réponses (1
Pages : << 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 >>

MF 24/7

PN parle du coffret ;-)
Mylène Farmer entre dans le...
Diffusion radio XXL
Couverture Diverto magazine...

Duel chansons

Voter
2011
Du Temps
Voter
2022
Bouteille à la mer

Résultat du vote

64%
36%

Vidéos

Lyrics Video "XXL" (Blue Stahli Remix)

19/04/2024

Teaser Album "Remix XL"

18/04/2024

Feder joue un remix inédit de "Désenchantée"

18/01/2024

Pathé annonce « Nevermore Le Film »

14/01/2024

Des concerts événements pour Mylène Farmer - France 2

03/01/2024

Isabelle Nanty parle de sa rencontre avec Mylène Farmer au Cours Florent

05/01/2024

Luc Besson se confie sur son amitié avec Mylène Farmer

08/01/2024

« Nevermore » parmi les inoncournables de 2024 - France 2

07/01/2024

Dernière presse

Ici Paris - 12 juillet 2023 - Mylène Farmer Effondrée
Sud Ouest - 10 juillet 2023 - Les premiers fans de Mylène Farmer campent déjà au pied du stade
Marianne - 29 juin 2023 - Non il n'y a pas de mystère Mylène Farmer
La Provence - 10 juillet 2023 - Trois concerts au Stade de France en 2024

Dernière presse

Ici Paris - 12 juillet 2023 - Mylène Farmer Effondrée
Sud Ouest - 10 juillet 2023 - Les premiers fans de Mylène Farmer campent déjà au pied du stade
Marianne - 29 juin 2023 - Non il n'y a pas de mystère Mylène Farmer
La Provence - 10 juillet 2023 - Trois concerts au Stade de France en 2024
Ouest France - 10 juillet 2024 - Mylène Farmer reportée en 2024
Le Progrès - 10 juillet 2023 - Mylène Farmer au Stade de France c'est reporté à 2024
La Provence - 09 juillet 2023 - Le Vél' réenchanté

Dernières photos

Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024Mylène Farmer - Photographe : Marcel Hartmann - 2024

Dernières photos