Les années Cendres de lune
Confidences, le 01/01/1987
Je suis ensuite venue en France (après avoir vécu au Canada, NDLR) où j’ai pratiqué l’équitation plus que le lycée. Après deux jours de terminale, j’ai quitté l’école pour suivre une carrière en rapport avec les sports équestres. Je me suis aperçue, qu’après avoir longuement posé pour une série de photos, je n’étais pas faite pour enseigner, même l’équitation. |
Confidences, le 01/02/1987
Je me suis aperçue, qu’après avoir longuement posé pour une série de photos, je n’étais pas faite pour enseigner, même l’équitation. J’ai alors pris des cours de théâtre et rencontré je ne sais plus où, Laurent Boutonnat, mon compositeur, réalisateur et manager. Il ne connaissait pas ma voix, moi non plus d’ailleurs, mais mon physique l’a séduit. Il faut croire que cela suffisait pour chanter. Il m’a fait écouter Maman a tort, j’ai accepté. |
Confidences, le 01/02/1987
Dans l’émission Sexy Folies, sur Antenne 2 j’ai déclaré n’avoir connu l’amour que très tard par rapport aux jeunes femmes de mon âge. Mon enfance et mon adolescence ne m’avaient pas apporté cette joie. Aujourd’hui, l’instant magique est passé. |
Confidences, le 12/02/1987
Je ne veux plus me souvenir… sinon de mon premier amour à quatre ans pour un professeur qui me fascinait ! Depuis j’ai des rapports très difficiles avec les hommes. |
Confidences, le 12/01/1987
Peut-être aussi que j’envie les hommes. L’un de mes aspects androgynes. J’aimerais d’ailleurs jouer un jour le rôle d’un homme au cinéma. J’ai aussi développé cette envie dans l’émission Sexy Folies en avouant que j’aimais quelqu’un mais que je rêvais d’être polygame, d’aimer quatre hommes à la fois ! Une pensée très masculine sur laquelle je ne reviendrai pas. |
Confidences, le 01/02/1987
Je vis à Paris dans un appartement en duplex quasiment vide en compagnie de E.T. : mon petit singe. Pourtant, même s’il n’y a qu’un nom sur ma boîte aux lettres, cela ne m’empêche pas d’être fidèle !… |
Confidences, le 12/02/1987
En ce qui me concerne, je ne comprends pas ce que tromper veut dire. Evidemment, si l’homme que j’aime me trompe, je le tue |
Confidences, le 01/02/1987
Les enfants ? Le second cadet de mes soucis. |
Photo, le 01/02/1987
J’ai travaillé avec un ou deux photographes vraiment talentueux et qui aiment leur métier. Mais la plupart du temps, ça va trop vite : photographes de plateaux ou de journaux, le résultat est souvent n’importe quoi. J’ai quand même quelques préférences : Dominique Issermann, et surtout Laurent Boutonnat, avec qui je travaille sur à peu près tout : le clip, les musiques, les chansons… Entre nous, c’est l’entente parfaite ! |
Photo, le 01/02/1987
Pour moi, il y a un rapport indissociable entre la musique et l’image. Faire un clip comme Libertine, par exemple, c’est une idée merveilleuse. Dommage qu’elle soit mal exploitée… Le clip et la photo, pour moi, c’est un peu la même chose, j’en ai besoin pour véhiculer mon image, c’est vraiment important dans le rock d’aujourd’hui. Le problème, c’est qu’au bout du compte, on maîtrise mal la diffusion de cette photo qui nous représente. Alors forcément, il arrive que la photo, celle qu’on montre de nous dans les journaux, soit plus une trahison qu’autre chose |