Les citations liées à "Androgyne"

Confidences, le 12/01/1987

Peut-être aussi que j’envie les hommes. L’un de mes aspects androgynes. J’aimerais d’ailleurs jouer un jour le rôle d’un homme au cinéma. J’ai aussi développé cette envie dans l’émission Sexy Folies en avouant que j’aimais quelqu’un mais que je rêvais d’être polygame, d’aimer quatre hommes à la fois ! Une pensée très masculine sur laquelle je ne reviendrai pas.

Mon Zénith à moi - Canal Plus, le 10/10/1987

J’ai cette réflexion qui est gravée dans ma mémoire, c’était un gardien de l’immeuble et j’étais allée chercher le courrier et il me demandait comme je m’appelais et j’ai répondu : « Mylène ». Et il m’a dit : « C’est très joli Mylène pour un petit garçon ». Très sérieusement.

Nulle Part Ailleurs - Canal Plus, le 23/11/1987

Sans Contrefaçon, c’est quelque chose qui est dans mon esprit depuis très longtemps. C’est quand j’étais adolescente, on me prenait vraiment pour un garçon. Et j’ai ce souvenir précis d’un gardien d’immeuble qui m’a rencontrée et qui m’a dit : « Mylène, c’est joli pour un petit garçon ». Et c’est vrai que j’ai eu au premier abord une animosité, et puis après… je ne sais pas, ça me semblait évident, alors j’étais mi-homme, mi-femme ! C’était assez étrange.

L'Illustré, le 02/03/1988

Je suis née comme ça, avec un corps androgyne, et tout le monde me prenait pour un garçon. L’androgynie est quelque chose qui m’attire, et pour ça, ce métier est une formidable thérapie puisque je peux faire des folies et me travestir. Adolescente, l’envie que j’avais d’être un garçon tournait à l’obsession, la névrose. Je refusais d’être une fille. Aujourd’hui, je suis toujours plus attirée par la gent masculine que la gent féminine. Je crois que si j’avais été un homme, j’aurais été profondément misogyne.

Graffiti, le 01/04/1988

Garçon c’est une référence à mon enfance, au manque d’identité sexuelle que je ressentais alors. J’avais du mal à me situer en fille ou en garçon. J’étais quelqu’un d’indéfini… Mon comportement était celui d’une excentrique. Je refusais le carcan imposé par les normes attribuées à chacun des deux sexes. C’était un état de révoltée, certainement révoltant aussi pour mon entourage… disons que aussi c’était le mal être.

TV Hebdo, le 17/04/1988

Je n’ai pas de souvenir précis de mon enfance. Mais, quand j’étais petite, on me disait souvent : « mon petit garçon », j’en avais la silhouette et le comportement. Comme si je n’avais pas d’identité.

Super, le 01/05/1988

Je ne joue pas sur l’androgynie. C’est une question de physique. A un moment de ma vie, j’ai pensé être entre deux sexes. Quand j’étais plus jeune, on me prenait toujours pour un garçon. On me disait que Mylène était un joli prénom pour un petit garçon.

Stars Magazine, le 01/03/1989

Je me sens éternellement androgyne. Adolescente, j’étais une fille manquée, je rejetais toute féminité. J’ai vécu une période pas très agréable. Aujourd’hui j’ai l’impression de changer un peu. Une transformation à la fois physique et mentale.

L'Humanité Dimanche, le 17/03/1989

J’ai toujours aimé les silhouettes androgynes, le corps des femmes qui est tout droit, un peu comme un petit garçon. Cela dit, pour moi la femme idéale est une femme pulpeuse. C’est contradictoire, mais si j’étais un homme je crois que j’aimerais le corps de Marilyn Monroe mais avec le visage de Greta Garbo.