Les années L’autre… et Dance Remixes

Escale - MCM, le 02/01/1993

Bien sûr que ça me fait mal. C’est quelque chose de tragique. L’amour est totalement perverti. Mais, je ne crois pas que je dirai quelque chose de très nouveau par rapport à ce thème-là, si ce n’est qu’il est très douloureux.

es, le 02/01/1993

Çà n’engage que moi, c’est plus un constat sur l’amour, ce que moi je puis ressentir. C’est quelque chose d’un peu difficile en ce moment. Et, c’était difficile aussi pour moi que de ne pas en parler. J’essayais d’éviter, d’éviter, parce qu’on a toujours peur des sujets un peu racoleurs et, je me suis aperçue que, ma foi, ça fait partie de la vie de tous les jours. C’est le quotidien. Et, c’est quelque chose que je ne pouvais pas occulter.

Escale - MCM, le 02/01/1993

Dans la mesure où je fais justement peu d’interviews, la presse dit ce qu’elle veut de moi, et ce n’est pas grave. Mais, c’est vrai que les médias ne sont pas tendres, je ne dis pas avec moi, je dis, en général. Peut-être que beaucoup de personnes sont réunies dans ces métiers et n’arrivent pas eux-mêmes à créer tout simplement. Je crois que c’est un mal français. Je crois qu’on n’aime pas le succès tout simplement. En tous cas, le succès à long terme. C’est toujours douteux.

Escale - MCM, le 02/01/1993

L’exercice de l’interview est un exercice qui m’est pénible en ce sens que j’ai du mal à parler de moi, que c’est un exercice de toute façon assez difficile, donc, c’est pour ça que je préfère le rendre rare.

Escale - MCM, le 02/01/1993

Je n’ai jamais pris de cours de danse. Donc, c’est, j’allais dire, quelque chose de plus spontané. Je ne vais jamais en boîte de nuit, je n’y suis jamais allée. Mais, par contre, c’est quelque chose qui m’est indispensable quand je chante une chanson.

Escale - MCM, le 02/01/1993

J’ai toujours une danseuse avec qui j’ai travaillé pendant très longtemps, qui a réglé les ballets pour les chorégraphies pour le concert. Je lui apprends les mouvements et, au fur et à mesure, elle les fait répéter aux autres danseuses. Quand c’est une chanson un peu rythmée, c’est plus facile d’appuyer un mot par un geste. Je travaille d’abord moi-même toute seule. Ensuite, je travaille avec cette fameuse danseuse, pendant deux, trois jours. Et puis après, nous faisons appel à deux, trois ou quatre danseuses. Et, je travaille très souvent en studio.

Escale - MCM, le 02/01/1993

Je suis très, très présente en studio. C’est un univers que j’aime bien. Je m’intéresse à tout. J’aime vraiment profondément la musique.
On essaie que ça sonne le mieux possible, que ce soit harmonieux, que ce soit, j’espère, un peu nouveau. Et que ce soit dansant, avant tout.

Escale - MCM, le 02/01/1993

Maman a tort n’était pas de ma plume, mais, dans l’album j’ai chanté Plus Grandir. J’ai éprouvé le besoin immédiat d’écrire. Mais, après, c’est difficile que de s’avouer qu’on est capable de le faire, d’abord, d’accepter, et, d’accepter ses mots, ses émotions et de les dévoiler aux autres. Mais, là encore, c’était quelque chose d’évident pour moi. Je ne pouvais pas laisser quelqu’un écrire mes mots.

Escale - MCM, le 02/01/1993

J’ai traduit avec un co-adaptateur Que mon Cœur lâche en anglais et, je suppose qu’elle va voir le jour, cette chanson. C’est un exercice qui est très difficile parce qu’il faut d’abord parler anglais couramment, ce qui n’est pas encore tout à fait mon cas, et, trouver un style d’écriture dans une langue qui n’est pas la sienne, c’est assez difficile. Donc, pour l’instant, je n’ai fait qu’une chanson réelle en anglais, de A à Z.