Les citations liées à "Médias"

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

Je suis en train de faire la promotion de Plus Grandir et pour l’instant, il y a des émissions dans lesquelles je ne passe pas. Je ne veux pas faire le procès de ce métier parce que je n’en suis pas encore là. Mais je ne comprends pas le phénomène. Oui, je ne comprends pas la démarche de ces gens… ils matraquent toujours les mêmes personnes finalement, disent que la chanson va mal et font en sorte de toujours présenter les mêmes personnes, celles qui ont, la plupart du temps, le moins de talent. Enfin, je ne sais pas, c’est vraiment bizarre ce qu’il se passe en ce moment. Alors je ne sais pas si c’est en ce moment, mais effectivement, il y a une carence quelque part, les choses ne vont pas bien !

Graffiti, le 01/10/1988

Le succès dérange davantage les médias que le public car c’est le public qui décide du succès ou non d’un artiste, par contre, les médias témoignent parfois des réactions très primaires que je ressens personnellement comme une agression.

Stars Magazine, le 01/03/1989

La couverture ou rien. (…) Quand vous démarrez, on vous rappelle souvent ce que vous n’êtes pas encore. J’ai souffert et beaucoup travaillé pendant quatre ans. Maintenant, je suis en droit de demander quelque chose, une récompense peut-être. Pour moi, une couverture c’est magique et beau. La demander peut sembler agressif à certains. Je les laisse libres de ne pas parler de moi. Ce n’est pas grave.J’ai assurément un ego très fort. Mais pour moi, c’est plus la couverture en tant qu’objet qui compte. J’ai toujours admiré l’emballage d’un cadeau. C’est vrai, je suis narcissique !

Escale - MCM, le 02/01/1993

Dans la mesure où je fais justement peu d’interviews, la presse dit ce qu’elle veut de moi, et ce n’est pas grave. Mais, c’est vrai que les médias ne sont pas tendres, je ne dis pas avec moi, je dis, en général. Peut-être que beaucoup de personnes sont réunies dans ces métiers et n’arrivent pas eux-mêmes à créer tout simplement. Je crois que c’est un mal français. Je crois qu’on n’aime pas le succès tout simplement. En tous cas, le succès à long terme. C’est toujours douteux.

Le Soir, le 25/10/1995

Dès l’instant où vous refusez un échange entre un média et un artiste, cela crée ou un mystère ou une tension, cela j’en suis consciente. Pour moi, c’est une forme de protection, c’est une non envie de la justification, car elle peut parfois être détournée ou désagréable tout simplement. Donc là, je vois très peu de personnes avec qui j’accepte d’avoir un échange. Le qu’en dira-t-on ne m’intéresse pas. Me sachant maintenant sous les projecteurs, je sais qu’il va y avoir des personnes qui vont me détester ou m’aimer ou être indifférentes. C’est comme ça…

Télé 7 Jours, le 30/10/1995

Rencontrer les médias est un exercice qui m’est toujours aussi difficile. Et puis la télévision est de plus en plus anecdotique et inintéressante. Je n’ai pas la prétention de me prétendre au-dessus de cela, mais, si je vais à une émission, je veux toujours y trouver mon intérêt.

7 Extra, le 31/10/1995

D’une part, c’est un exercice difficile pour moi. Et d’autre part, je trouve que la justification d’un travail n’est pas indispensable en soi, si ce n’est qu’il faut aussi donner. De même que l’on me donne, je me dois de donner à mon tour. Aujourd’hui, j’ai accepté un petit peu plus l’idée du dialogue. Mais je sais que ces moments de promotion resteront rares.

Radio Contact, le 15/11/1995

La promotion est un exercice difficile pour moi. D’autre part, la justification est un exercice, et en soi quelque chose qui n’est pas à mon sens indispensable. Si ce n’est que je m’aperçois que l’on me donne, je me dois de donner, donc, c’est pour ça qu’aujourd’hui j’accepte un petit peu plus l’idée du dialogue, parce que je pense que c’est important. Mais je sais que ça sera de toute façon des moments rares, en tout cas pour moi, je ne dis pas rares en qualité mais rares en tout cas en multiplication.

Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995

Mon silence est la cause de papiers, ou de choses qui sont, ou vraies ou fausses. J’ai un recul suffisant pour, ou ne pas être heurtée, ou prendre ça justement avec un certain recul.

Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995

Il y a une presse que je n’aime vraiment pas du tout, c’est la presse, et je ne parle pas de moi d’ailleurs, qui attaque physique et choses extrêmement privées ou personnelles. Ça, c’est assez inadmissible. Le reste, peu m’importe.