Les années L’autre… et Dance Remixes

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

C’était l’hôpital de Garches qui a beaucoup d’enfants handicapés, moteurs et mentaux. J’en ai un souvenir, j’ai eu l’impression de m’en occuper beaucoup. J’y allais très souvent le dimanche. J’étais assez petite.
J’avais probablement besoin d’aller vers quelqu’un, vers les autres en tout cas. Mais, c’est bouleversant, c’est passionnant. Peut-être que j’y retournerai un jour. Peut-être.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Il y a des acteurs, il y a de jeunes enfants, qui sont handicapés. Il y a une anecdote absolument magnifique : qu’un enfant handicapé, qui est donc sur le tournage, et qui s’est adapté au tournage en quatre jours. Et son éducatrice nous a dit qu’en quatre jours, il avait fait des progrès peut-être de six mois. Donc, c’est une jolie récompense.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

C’est un échange uniquement de regards puisque nous n’avons pas la même langue et que les interprètes ne sont pas toujours là pour traduire. Ce sont des regards. Ce sont surtout des gens… Tous ces figurants ne jouent pas. Ils sont très, très justes. Enfin, ils jouent, mais en aucun cas ne surjouent, et c’est ce qui est fascinant. Ils ont une spontanéité. Et on a l’impression qu’ils sont nés dans ces costumes, dans cette époque. Et ça, j’avoue que c’est un plus pour le tournage.
Il y a de tout. Ce sont des gamins de la rue.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Je pense qu’on peut avoir des cheveux très courts et être très féminine quand même. J’avais tout simplement envie de changer de tête. C’était important pour moi. Et puis, c’est plus facile de se coiffer quand on a les cheveux courts !

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Je crois qu’il y a à peu près cent vingt personnes, mais il y a surtout douze personnes enfin, « surtout » parce qu’elles viennent de Paris, il y a douze personnes dans l’équipe technique.
Jean-Pierre Sauvaire, qui est chef opérateur. Carine Sarfati qui est aux costumes. Et beaucoup d’autres. C’est des gens de grande qualité humaine et professionnelle. C’est vrai que c’est un plaisir, à chaque fois, de les réunir à nouveau.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

J’ai fait beaucoup d’équitation dans ma jeunesse. J’ai effectivement fait un passage, mais très bref, à Saumur, mais c’était pour envisager de passer le monitorat. Donc ça a été très, très bref. La presse s’est emparée de ça et en a fait une grande monitrice d’équitation. Mais, je n’en suis pas là.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

C’est une chance et une évidence à la fois. Tous les deux, nous sommes nés de la même chose. Donc, c’est quelque chose de très fort et très beau, en tout cas pour ma vie.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

Je ne sais pas si on peut parler d’un manque. C’est très troublant, la scène. En tout cas, la façon dont moi j’ai abordé la scène et la façon dont je l’ai ressentie, c’est quelque chose de très troublant. Donc c’est quelque chose qui marque énormément. Là aussi, c’est difficile pour moi d’en parler parce que c’est très riche. C’est une grande émotion qui fait partie maintenant de mes souvenirs.
Mais, dans la mesure où c’est aujourd’hui, je peux le considérer comme étant du passé. C’est une plaie. En tout cas, dans mon souvenir, c’est une plaie parce que c’est quelque chose que je n’ai plus, actuellement. Ce qui ne veut pas dire que j’ai envie d’y retourner tout de suite non plus. J’ai envie de vivre dans ma vie des choses très, très fortes. Donc, je sais que je ne pourrai pas les renouveler quotidiennement. Donc je sais que ma première fois sur scène, c’était quelque chose d’incroyable pour ma vie. Est-ce que je ressentirais les mêmes choses si je remonte une deuxième fois sur scène ? C’est la question, en fait, que je me pose. Donc, c’est en ce sens que c’est très déstabilisant.