Les citations liées à "Enfants malades"

France Soir, le 16/09/1986

Au bout de quelques temps, vers l’âge de onze ans, ça a été l’overdose (à propos de ses visites aux enfants malades à l’hôpital de Garches, NDLR) : la misère, la maladie, je ne pouvais plus. Aujourd’hui, je suis comme le commun des mortels face aux problèmes des autres : j’y suis sensible quand on me met devant, mais je ne vous dirai pas que je pleure tous les jours.

Mon Zénith à moi - Canal Plus, le 10/10/1987

Tous les dimanches, moi pour essayer d’échapper à ce dimanche, j’allais fréquemment à l’hôpital de Garches pour rencontrer ces enfants parce que je me sentais bien.

Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991

C’était l’hôpital de Garches qui a beaucoup d’enfants handicapés, moteurs et mentaux. J’en ai un souvenir, j’ai eu l’impression de m’en occuper beaucoup. J’y allais très souvent le dimanche. J’étais assez petite.
J’avais probablement besoin d’aller vers quelqu’un, vers les autres en tout cas. Mais, c’est bouleversant, c’est passionnant. Peut-être que j’y retournerai un jour. Peut-être.

Génération Laser - RTL, le 08/04/1991

C’est en relation directe d’avec des cours de catéchisme, puisque la personne qui nous enseignait donc ce catéchisme nous proposait d’aller tous les dimanches dans l’hôpital de Garches, et j’avoue que j’ai répondu favorablement et qu’après j’y suis allée moi-même toute seule.

TV Hebdo, le 20/04/1991

Ce n’était pas en psychiatrie mais à Garches, dans un service d’enfants handicapés mentaux. Je devais avoir dix, onze ans et un professeur de catéchisme nous avait proposé de l’accompagner dans ses visites. Ensuite, j’y suis retournée seule souvent. Comment oublier ça ? Notre vie est bien pauvre et il faudrait aller voir ces gens-là. Mais nous ne sommes pas assez généreux…

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

Quand je pense à « privilégiés », je pense souvent à des enfants, par exemple des enfants dans les hôpitaux que je vais voir de temps en temps et à chaque fois que j’ai envie de me plaindre, par exemple, je pense immédiatement à ces enfants et je me dis : « Bon sang, la vie est courte. Eux ont une vraie, vraie souffrance. » Elle n’est peut-être pas métaphysique, mais c’est une souffrance qui est profonde et qui est pour, peut-être, leur vie entière. Et, dans le fond, je ne m’autorise pas à être plus triste que ça, ou plus désarmée que ça. Ce qui n’empêche pas la fêlure, mais qui vous donne envie de vous battre un peu plus vivement en tout cas.

Pulse, le 01/03/2000

Dans la cadre du catéchisme à l’école primaire, on nous avait emmenés dans un hôpital pour enfants handicapés. Ce que j’ai ressenti a terriblement affecté ma vie depuis. Je ne peux pas tuer un être vivant, même pas un insecte ! Je ne mange pas de viande. Je ne me vante pas mais chaque personne a ses forces et ses faiblesses. J’ai également les miennes.

Paris Match, le 06/12/2001

Ces moments auprès d’enfants malades sont des moments d’une grande richesse, très forts et trop rares aussi. Des moments bénis, des moments silencieux qui leur appartiennent.

7 à 8 - TF1, le 08/01/2006

C’est vrai que j’ai fait pas mal de visites dans les hôpitaux, voir les enfants malades. C’est un souvenir, quelque chose d’extrêmement marquant dans ma vie: je crois, aux alentours de onze ans, je suivais donc des cours de catéchisme et, tous les dimanches, nous allions à l’hôpital de Garches, pour aller voir des enfants malades, tétraplégiques et, on avait pour mission que de jouer avec eux, de s’occuper d’eux. C’est insupportable. C’est insupportable pour quelqu’un qui marche, pour quelqu’un qui s’ouvre, pour quelqu’un qui vit… Voilà, ce sont des choses qui sont en tout cas extrêmement électrochocs dans ma vie et, c’est assez difficile après de supporter cette injustice.