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Mylène Farmer - Interview - NRJ - 16 octobre 1995






Interview pour la promotion de l'album Anamorphosée diffusée le lundi 16 octobre 1995, la veille de la sortie de l'album.

Elle est diffusée en plusieurs parties tout au long de la journée à la fin des différentes sessions d'informations de la radio dans le "Music News".


Éric Jean-Jean : Lorsque Mylène Farmer sort un nouvel album, c'est sur NRJ qu'on le découvre avant tout le monde. Et quand Mylène Farmer parle, c'est sur NRJ qu'elle le fait. Journée spéciale Mylène Farmer en exclusivité sur NRJ.
Donc, Anamorphosée, c'est le nom du tout nouvel album de Mylène Farmer. Un album qui nous procure un double plaisir: d'abord celui de réentendre Mylène Farmer avec de nouvelles chansons sur les ondes radios. Et puis, un vrai plaisir, celui de vous rencontrer aujourd'hui. Bonjour !
Mylène Farmer : Bonjour.


Éric Jean-Jean : Merci une nouvelle fois d'avoir accepté notre invitation, une invitation d'autant plus précieuse que les interviews que vous donnez sont rares. Ce sera d'ailleurs ma première question. Comment se fait-il que vous soyez si rare chez nous, les médias français ? Est-ce que c'est parce que vous n'avez pas envie de vous dévoiler, que vous craignez pour votre tranquillité ou simplement parce que vous pensez que le média, c'est un mets à savourer avec parcimonie pour éviter l'indigestion ?
Mylène Farmer : Un peu tout ça je dois dire. Mais surtout parce que c'est un exercice qui est difficile pour moi. Et, parce que je redoute la justification en général.


Éric Jean-Jean : On revient encore une fois sur cet album, qui a été enregistré à Los Angeles. C'est la première fois que vous enregistrez à Los Angeles ?
Mylène Farmer : Oui.


Éric Jean-Jean : D'accord. Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous en aviez marre de la France, marre d'être en France ? Peut-être du statut de star aussi, qui, parfois peut être lourd à porter ?
Mylène Farmer : J'avais envie effectivement de... toujours cette idée du voyage. Auparavant, je redoutais l'idée de prendre une valise, un avion et de partir vers l'inconnu. Et aujourd'hui, j'avoue que c'est quelque chose qui m'enchante. Est-ce que j'en avais marre de la France, comme vous dites?  Non. Peut-être que j'en avais marre de moi, quelque part, et ce quelque part se rétrécissait au fur et à mesure donc, j'ai senti pour moi une urgence que de m'envoler. Il se trouve que c'était Los Angeles parce que j'y connais quelques personnes, donc c'est plus facile et que c'est une ville qui offre une qualité de vie assez étonnante, si tant est qu'on puisse se l'offrir, j'en suis consciente. Mais... voilà.


Éric Jean-Jean : Vous aviez envie de partir, de vous exiler, ou vivre quelques temps là-bas, ou vous aviez vraiment décidé d'écrire l'album là-bas ? Ou c'est une fois que vous étiez là-bas que vous avez fait l'album ?
Mylène Farmer : Non, ce n'était pas prémédité. Je suis partie là-bas, j'y suis restée et après, effectivement, j'ai demandé à Laurent de m'y rejoindre.


Éric Jean-Jean : C'est là que vous avez écrit cette belle chanson, qui est la première de l'album, California. J'ai relevé quelques phrases que j'aime bien, c'est assez significatif d'ailleurs de ce que vous avez dit, vous allez confirmer ou infirmer : "Aéroport, aérogare mais pour tout l'or m'en aller / C'est le blues, le coup d'cafard / Changer d'optique, prendre l'exit / M'envoyer l'Amérique".
Mylène Farmer : Voilà, c'est le résumé de ce que je viens de dire.


Éric Jean-Jean : C'est exactement ça.


Diffusion de California


Éric Jean-Jean: On va parler d' Anamorphosée  maintenant. C'est donc le nom du nouvel album. Alors, je me suis amusé, on le disait tout à l'heure hors antenne, à regarder dans le dictionnaire, donc la définition du mot "anamorphose", d'ailleurs, puisque le mot réel c'est "anamorphose", dans le Larousse 1995, c'est : "Image déformée d'un objet donnée par certains systèmes optiques, ou bien, représentation volontairement déformée d'un objet dont l'apparence réelle ne peut être distinguée qu'en regardant l'image d'un angle particulier ou au moyen d'un miroir courbe". Alors, est-ce que je dois m'attarder à ce titre ? Ça veut dire que vous avez choisi ce titre parce que les gens ont une image déformée de vous, ou bien est-ce que c'est simplement un titre qui fait joli ?
Mylène Farmer : Non. Moi, j'y ai trouvé une autre définition. Ma perception du monde, j'ai ce sentiment, s'est élargie, s'est agrandie. L'idée de l'anamorphose, pour moi, c'est le moyen de tout reconcentrer, de tout rassembler pour n'en faire qu'une. Voilà.


Éric Jean-Jean : Qu'est-ce qui a fait que votre vision du monde s'élargisse ?
Mylène Farmer : J'ai l'impression que le voyage m'a donné une clé. Et puis, ça fait partie de l'apprentissage de la vie, j'imagine. Je pense avoir changé. Je pense avoir découvert des choses que je ne connaissais pas auparavant, avoir accepté surtout beaucoup de choses.


Éric Jean-Jean : Qu'est-ce qui a changé chez vous ?
Mylène Farmer : Quelque chose d'assez fondamental. A savoir que je n'appréhende plus la mort de la même façon. A savoir j'ai peut-être aujourd'hui accepté la mort. J'ai probablement accepté une vie après la mort, ce qui me permet aujourd'hui, de vivre et d'accepter la vie, tout simplement. Donc je pense que c'est le vrai changement en moi.


Éric Jean-Jean : Ça veut dire que pendant toutes ces années où on vous a découvert, vous aviez une espèce d'angoisse permanente,  j'allais dire une angoisse résiduelle, qui a toujours été au milieu de ce que vous faisiez ?
Mylène Farmer : Une hantise de la mort, oui, absolument.


Éric Jean-Jean : Et ça s'est traduit par quoi ? Vous avez découvert Dieu, ou vous avez découvert un...
Mylène Farmer : Non. C'est au travers de, je dirais, de réflexions. Il y a des choses qui sont venues spontanément à moi. Je considère que j'ai eu de la chance. Et puis, c'est au travers de lectures, également.


Éric Jean-Jean : Vous avez peur de l'autre ? Ou des autres en général ?
Mylene Farmer : Non.


Éric Jean-Jean : Non ?
Mylène Farmer : Non. Ils ne m'effraient plus ! (rires)


Éric Jean-Jean : Voilà, la suite de cette interview, ce sera tout à l’heure, dans le journal de 8h30. Pour l'instant, la suite, avec le Festival Roblès. (émission diffusée sur NRJ, de 6h à 9h, de 1994 à 2001 et animée par Bruno Roblès et Pascal Gigot, ndlr) Et juste avant de se quitter momentanément, XXL, le premier extrait d'Anamorphosée !


Diffusion de XXL


Éric Jean-Jean : Est-ce que vous êtes susceptible de vous engager, de mettre votre notoriété au bénéfice d'une cause quelle qu'elle soit ? D'abord, est-ce que vous l'avez déjà fait et est-ce que vous pensez qu'il est important de le faire et de profiter justement de cette notoriété et du fait que vous soyez un vrai vecteur de communication, puisque vous avez des gens qui vous écoutent et qui vous aiment ?
Mylène Farmer : Je crois que c'est important de le faire dès l'instant qu'on sait le faire et qu'on a envie effectivement de s'y prêter. Maintenant, je l'ai fait et je le...


Éric Jean-Jean: Vous l'avez fait pour quoi ?
Mylène Farmer : C'était pour la recherche contre le sida. Maintenant, c'est vrai que des choses publiques, j'ai un petit peu plus de mal à le faire. Je préfère que ça se fasse dans le privé. Qu'on le sache ou qu'on ne le sache pas, ça n'a pas grande importance du moment que je peux le faire.


Éric Jean-Jean : Parlons de Eaunanisme. Alors là, c'est une chanson qui m'a beaucoup amusé de par l'orthographe d'Eaunanisme. Vous avez écrit "e a u n a n i s m e". Le vrai mot, c'est o n a n i s m e, qui vient. J'ai cherché encore dans le dictionnaire - je me suis beaucoup amusé avec vous dans le dictionnaire (rires) - : "qui vient du personnage biblique Onan", et ça veut dire masturbation. Alors, qu'est-ce que je dois comprendre, là ? Eau : c'est une relation particulière avec l'océan ? Un texte très sexe, enfin, me semble-t-il...
Mylène Farmer : Plus sensuel que sexe, je pense. J'avais envie de l'élément eau. Maintenant, l'onanisme c'est effectivement la recherche du plaisir par soi-même. Moi, quand j'ai écrit cette chanson, je pensais à l'écriture. Donc, je pense qu'il y aura des milliers de lectures quant à cette chanson. J'ai essayé d'évoquer l'écriture. L'écriture est aussi un plaisir solitaire. En tout cas dans un premier temps. Et, j'avais envie d'écrire comme un petit conte, en évoquant un personnage. Voilà...


Éric Jean-Jean : Est-ce que ça veut dire que vous écrivez pour vous faire du bien ? Est-ce que c'est une forme de thérapie ?
Mylène Farmer : Je crois que c'en est une. Maintenant, c'est aussi, je pense, un intérêt pour l'autre, une fois de plus.


Éric Jean-Jean : Oui... je comprends. Justement, juste avant de se donner rendez-vous, tout à l'heure, à 9h30, pour la suite de cette interview, je vous propose d'écouter Eaunanisme, extrait de l'album Anamorphosée de Mylène Farmer. A tout à l'heure !


Diffusion de Eaunanisme


Éric Jean-Jean : C'est important pour vous l'image. Je me rappelle de clips fantastiques. D'ailleurs, pratiquement tous les clips sont des mini-films extraordinaires. Pourvu qu'elles soient douces était génial. Libertine, c'était génial. Le clip de Besson, effectivement, je ne me rappelais plus que c'était lui qui l'avait fait mais, c'était vachement bien. C'est très important, pour vous, l'image que vous donnez ?
Mylène Farmer: C'est important. Et l'image tout simplement pour moi est importante dans ma vie. J'adore le cinéma, j'adore la photo. Oui.


Éric Jean-Jean : On parlait de cinéma justement avec le film de Laurent Boutonnat, Giorgino. Moi, j'ai eu l'impression d'une petite cabale. On ne va pas polémiquer là-dessus, je ne suis pas d'accord. Simplement, c'est un film qui nous a permis de découvrir un vrai talent : le vôtre, en tant que comédienne. Est-ce que c'est une expérience que vous retenterez, le cinéma ?
Mylène Farmer : Probablement. Je me le souhaite. Maintenant, c'est vrai que ça ne fait pas partie, ou plus partie, de l'état obsessionnel. C'est vrai qu'avant...


Éric Jean-Jean : Ça l'était ?
Mylène Farmer : Ça l'était, parce que c'est vrai que j'ai eu ce désir il y a très, très longtemps, que de faire ou du cinéma, ou du théâtre et que j'ai eu cette rencontre avec Laurent Boutonnat et que nous sommes nés tous les deux d'une chanson et toujours avec cette envie que de pouvoir faire un film, lui le réaliser et moi de l'interpréter. Pendant ces dix années, c'est vrai qu'on a pensé à ce film, à un film. Et, voilà, nous l'avons fait.


Éric Jean-Jean : Et, vous avez des propositions au cinéma ?
Mylène Farmer : J'en ai quelques-unes, oui.


Éric Jean-Jean : Et pour l'instant, pas de réponse positive ?
Mylène Farmer : Pas pour l'instant, non.


Éric Jean-Jean : On parlait justement, puisqu'on reste dans les médias, on parlait de la télé tout à l'heure, hors antenne. Quelle est votre opinion justement face à la télé telle qu'elle existe aujourd'hui en France et puis aux Etats-Unis que vous connaissez bien maintenant ?
Mylène Farmer : Oui. La télévision en France, d'abord je la regarde très, très, très, très peu, si ce n'est que le peu d'émissions que j'ai vues... c'est vrai qu'il y a cette idée de répétition aujourd'hui, de banalisation de tout, et, surtout ce ton qui se veut sarcastique, cynique et, tout le monde n'a pas le talent pour ça.  Donc, j'ai l'impression que ça n'a dans le fond pas grande importance, la télévision. En tout cas, la façon dont ils la font.


Éric Jean-Jean : Rendez-vous est pris, tout à l'heure, 12h30, pour la suite de cette interview exclusive de Mylène Farmer sur NRJ. Mais pour l'instant, je vous propose de nous quitter momentanément en écoutant XXL, premier extrait d'Anamorphosée !


Diffusion de XXL


Éric Jean-Jean : On va parler des chansons, maintenant. Il y en a une qui m'a marqué. C'est peut-être celle que j'ai le plus écoutée, qui s'appelle L'Instant X . C'est autobiographique ça ?
Mylène Farmer : D'une certaine manière. Il est toujours difficile de s'extraire de son texte. Maintenant, je parle de moi et je peux parler aussi de l'autre dans ces moments-là.


Éric Jean-Jean : Avec le jeu de mot sur "zoprack"...
Mylène Farmer : J'ai été obligée.  (Rires.)


Éric Jean-Jean :  Ah bon ?Pourquoi ? Pourquoi vous n'avez pas dit Prozac ?
Mylène Farmer : Parce que c'est interdit.


Éric Jean-Jean : Ah oui ? Dans une chanson vous n'avez pas le droit ?
Mylène Farmer : On n'a pas le droit de faire la publicité d'un médicament. Donc, plutôt que de l'enlever et de le tuer, j'ai préféré le mutiler et m'en amuser. (Rires.)


Éric Jean-Jean : En changeant de lettres. D'accord ! Une chanson, je dirais, un peu spleen, c'est-à-dire, je raconte l'histoire pour ceux qui l'ont pas encore écoutée, mais on va l'écouter tout à l'heure, de toute façon. On ne peut plus vivre sans cette fameuse petite pilule qui va nous rendre heureux. Qu'est-ce que vous pensez, vous, de cette, je dirais, de cette façon de vivre-là qui est très américaine, d'ailleurs ?
Mylène Farmer : C'est vrai. La dépendance est une notion qui n'est pas agréable. Maintenant, si ça peut aider des gens, pourquoi pas ? Si ce n'est pas dangereux, si les effets secondaires ne sont pas...


Éric Jean-Jean : C'est un vrai débat, le Prozac, quand même...
Mylène Farmer : Oui. Est-ce qu'il est fondé ? J'avoue que je n'en sais rien. Je ne connais pas bien le sujet, si ce n'est que je connais beaucoup de personnes qui l'ont utilisé ou continuent de l'utiliser.


Éric Jean-Jean : Pas vous ?
Mylène Farmer : J'ai essayé. J'ai abandonné très vite, mais plus, parce que c'est l'idée que d'être justement dépendant de quelque chose qui m'est insupportable. Donc, c'est vrai que parfois quand on va très, très bas, et, je crois qu'on a tous dans sa vie une période comme ça, période parfois répétée, on fait appel à quelque chose de l'extérieur.


Éric Jean-Jean : De l'extérieur et qui peut nous aider à nous en sortir...
Mylène Farmer : Oui. Mais c'est vrai que ça fait réellement partie de notre société aujourd'hui.


Éric Jean-Jean : Vous, vous préférez vous battre !
Mylène Farmer : J'ai ça en moi, donc j'ai la chance, je pense.


Éric Jean-Jean : Mylène Farmer, donc, en exclusivité sur NRJ ! La suite et la fin de cette interview, ce sera tout à l'heure, dans le journal de 18h30 ! Et juste avant la musique de David, je vous propose de nous quitter momentanément en écoutant, précisément, L'Instant X, toujours extrait de l'album Anamorphosée !


Diffusion de L'Instant X


Éric Jean-Jean : On va parler de vos projets maintenant, si vous le voulez bien. Un album, en règle générale, c'est, je dirais, professionnel, c'est suivi d'une tournée. Est-ce qu'il va y en avoir une ?
Mylène Farmer : Je ne sais pas.


Éric Jean-Jean : Ah bon ! Vous n'êtes pas sûre ?
Mylène Farmer : Je n'ai pas la réponse.


Éric Jean-Jean : D'accord ! C'est difficile de monter sur scène quand on est timide ?
Mylène Farmer : Oui et non. C'est quelque chose que je peux tout à fait surmonter puisque je l'ai fait. Et puis, il y a toujours ce sentiment que de dédoublement.


Éric Jean-Jean : C'est pas vous ?
Mylène Farmer : C'est moi. Bien sûr que c'est moi. Mais là, on parlait plus de l'appréhension et de la peur. Ça fait partie des paradoxes que l'on a en soi. J'ai toujours cette idée de l'ombre et de rester dans l'ombre, et puis avoir cette faculté que de pouvoir aller sous la lumière dès l'instant que l'on décide de le faire. Voilà. Et à ce moment-là, c'est vrai que, là, la réflexion n'existe plus. C'est plus quelque chose d'animal, je dirais, plus d'instinctif que de la réflexion.


Éric Jean-Jean : C'est quoi, c'est un besoin d'amour le fait de monter sur scène ? Ou besoin de donner aux gens qui vous aiment, justement, et qui font l'effort de venir vous voir ?
Mylène Farmer : Je crois que c'est un partage. C'est donner et puis c'est recevoir. L'un ne peut pas aller sans l'autre.


Éric Jean-Jean : Vous avez un message à donner à ces gens-là ?
Mylène Farmer : C'est toujours difficile. Je ne sais pas... Je n'aime pas cette idée de porter un message...


Éric Jean-Jean : Ne serait-ce que dans vos chansons, est-ce qu'il y a un message au final ?
Mylène Farmer : Je ne sais pas. Je ne sais pas. C'est plus un témoignage, je dirais, qu'un message. Maintenant, je pense à ces personnes qui ont du mal à vivre et j'aimerais qu'elles puissent rencontrer la personne ou la lecture ou qu'il se passe un moment, comme ça, dans leur vie qui va les aider. Voilà. Si je puis souhaiter ça, je le souhaite.


Éric Jean-Jean : Et si vous, vous pouvez être ça, c'est bien...
Mylène Farmer : Je n'aurais pas cette prétention.


Éric Jean-Jean : Oui, mais vous l'êtes quand même. A partir du moment où il y a des gens qui vous aiment aussi fort, c'est que quelque part vous leur faites du bien...
Mylène Farmer : Je l'espère.


Éric Jean-Jean : Je vous remercie mille fois ! D'abord, pour cet album, Anamorphosée, signé Mylène Farmer.
Mylène Farmer : Merci beaucoup.


Éric Jean-Jean. : Et puis, ensuite, d'avoir été avec nous. Et je sais, encore une fois, je le répète, mais c'est vrai, vos interviews sont rares donc précieuses ! Merci beaucoup, Mylène Farmer !
Mylène Farmer : Je vous remercie, au revoir.


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