Les années Anamorphosée et Tour 1996

RTL Matin - RTL, le 13/10/1995

L’amour est la chose qui m’est apparue comme étant la plus importante et la plus fondamentale pour ma et notre vie. Un besoin d’amour, oui ! On a envie de choses exceptionnelles. Mais ce pourrait être l’amitié, c’est la même chose ! Des choses de grande qualité.

RTL Matin - RTL, le 13/10/1995

J’avais envie de parler d’amour, probablement parce que c’est quelque chose qui fait partie de moi. Dans le fond, c’est une chose agréable à exprimer, tout simplement.

RTL Matin - RTL, le 13/10/1995

Ne serait-ce que « je t’aime » est quelque chose de très beau. Dans toutes les langues. Spécialement en français, je trouve ! Et après, il y a mille façons de le dire…

RTL Matin - RTL, le 15/10/1995

« Tomber sept fois, toujours se relever huit » : c’est cette façon d’exprimer que l’on peut avoir des coups durs dans la vie, des grandes déceptions, des désillusions, mais trouver la force en soi pour pouvoir se relever, et toujours se relever. C’est ne pas démissionner !

RTL Matin - RTL, le 15/10/1995

Je crois que je suis quelqu’un de discret, qui fait peu de télés et peu d’interviews donc c’est normal que ça crée un certain mystère. Maintenant, après, c’est la perception des gens et des autres. Et cette perception ne me dérange aucunement.

RTL Matin - RTL, le 15/10/1995

Je crois que j’ai été très chanceuse ! Dire que j’ai été habituée au succès : non ! Parce que je n’envisage pas les choses de cette façon. Je sais que qui dit « succès », dit « échec ». Je sais que ça fait aussi partie de la vie. Donc c’est quelque chose que j’accepte, dans le fond.

RTL Matin - RTL, le 15/10/1995

Ce n’est pas « heureuse ». Mais, « sereine » n’est pas le mot juste non plus, parce qu’il faudra du temps. Mais en tout cas ouverte et en conflit, mais avec ce sentiment qu’on ne peut que progresser !

NRJ, le 16/10/1995

C’est un exercice qui est difficile pour moi. Et, je redoute la justification en général.

NRJ, le 16/10/1995

Auparavant, je redoutais l’idée de prendre une valise, un avion et de partir vers l’inconnu, et aujourd’hui j’avoue que c’est quelque chose qui m’enchante. Est-ce que j’en avais marre de la France ? Non. Peut-être que j’en avais marre de moi, quelque part, et ce quelque part se rétrécissait au fur et à mesure donc, j’ai senti pour moi une urgence que de m’envoler. Il se trouve que c’était Los Angeles parce que j’y connais quelques personnes, donc c’est plus facile et que c’est une ville qui offre une qualité de vie assez étonnante, si tant est qu’on puisse se l’offrir, j’en suis consciente. Ce n’était pas prémédité. Je suis partie là-bas, j’y suis restée et après, effectivement, j’ai demandé à Laurent de m’y rejoindre.

NRJ, le 16/10/1995

Ma perception du monde, j’ai ce sentiment, s’est élargie, s’est agrandie. L’idée de l’anamorphose, pour moi, c’est le moyen de tout reconcentrer, de tout rassembler pour n’en faire qu’une.