Les citations liées à "Echec"

Podium, le 01/05/1991

Moi, je suis obsédée par la mort des choses que ce soit des sentiments, des personnes, donc fatalement je pense à la chute. Cela fait partie des choses inhumaines mais sans cela la création n’existerait pas non plus. Il faut peser le pour et le contre et faire avec. En tout cas je saurai me retirer à temps, c’est sûr.

RTL Matin - RTL, le 15/10/1995

Je crois que j’ai été très chanceuse ! Dire que j’ai été habituée au succès : non ! Parce que je n’envisage pas les choses de cette façon. Je sais que qui dit « succès », dit « échec ». Je sais que ça fait aussi partie de la vie. Donc c’est quelque chose que j’accepte, dans le fond.

Le Soir, le 25/10/1995

Si ce nouvel album ne doit pas marcher, j’en serai attristée, c’est normal, mais je ne suis pas attachée à cela. Je dédramatise les choses, c’est assez nouveau pour moi. Si un disque ne marche pas, est-ce que ça veut vraiment dire que vous n’êtes plus aimée ou simplement que ce n’était pas le bon moment ? C’est ce que j’ai essayé de décrire dans L’Instant X, par exemple, où il y a toute cette concentration d’éléments qui font que quelque chose va ou ne va pas naître. Et puis, j’ai toujours pensé que, si je devais m’effacer, je m’effacerais. C’est de la pudeur plus qu’autre chose.

Télé 7 Jours, le 30/10/1995

Abonnée au succès ? C’est l’extérieur qui véhicule cette illusion, comme si je n’étais qu’un chiffre du « Top 50 ». Si vous vendez deux disques de moins que le précédent, vous faites un flop. C’est ridicule, grotesque, affligeant.

Libération, le 07/11/1995

L’échec commercial du film Giorgino : une sanction inhumaine. Plusieurs années difficiles à surmonter, et tout se volatilise en deux jours. Je l’ai admis, disons que je l’ai toléré. Mais mon envie de partir était liée à cette période.

France Soir, le 30/05/1996

Giorgino a marqué la fin d’un cycle de sept ans, comme par hasard. Le film représente pour moi, symboliquement, une deuxième naissance. J’aurais pu m’apitoyer sur cet échec, j’ai choisi de ne pas le faire. Cela a été libératoire. J’ai mis un terme à l’auto-destruction. Je vais bien.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

Le fameux instant X n’est pas venu ! Là, j’essaie de faire abstraction de moi, de ma présence dans le film, mais tout simplement, je continuerai de défendre ce film, je continuerai d’aimer ce film. Maintenant, je crois qu’il n’a pas trouvé la rencontre, qu’il n’a pas eu cette rencontre d’avec le public. Est-ce que c’était un mauvais moment pour le film ? Est-ce que c’était trop noir pour le public ? Je crois qu’on n’aura de toute façon jamais la réponse. Ma foi, accepter cet « échec ». Mais, pour moi, ce n’en est pas un. Donc je le vis bien dans le fond.

Gala, le 30/05/1996

L’échec de Giorgino est une période qui a contribué à ce changement en ce sens que je ne suis pas du tout du genre à m’apitoyer sur mes échecs. L’échec fait partie de la vie. C’est une donne que j’assume dans tous mes projets. Je n’ai ni amertume ni désir de revanche, et j’ai toujours autant envie de jouer devant la caméra.

JT de 20 heures - TF1, le 31/05/1996

L’échec de Giorgino, ça m’a troublée, peut-être plus que blessée. J’ai toujours envisagé dans ma vie, l’échec. Je sais que ça pouvait survenir dans le disque. Ça a été le film. Donc, c’est toujours décevant. Mais plus pour le metteur en scène en fait, qui y a mis toute son âme et, qui n’a pas eu la réponse qu’il attendait ; c’est difficile.