Les années Innamoramento et Mylenium Tour
Kiss FM, le 30/04/1999
Je suis allée en Russie où j’ai vu Saint-Pétersbourg qui est absolument magnifique. Là-bas, vous rencontrez des gens. C’est toujours intéressant. J’ai vu ces fameux paysages en Irlande, qui sont phénoménaux. J’y suis allée en période d’hiver, donc c’est encore plus impressionnant. |
Kiss FM, le 30/04/1999
Je n’ai pas une recette précise mais pour parler de l’écriture, je suis en tout cas seule. C’est un moment qui suggère la solitude. Mais là, je vais vous parler plus du fonctionnement de l’album, à savoir que quand j’écris, avant même d’écrire, j’ai besoin de la musique. Et après, je vais greffer mes mots. |
Kiss FM, le 30/04/1999
En aucun cas je n’écris ni avant, ni après, mais effectivement au moment choisi qui est l’album. |
Kiss FM, le 30/04/1999
La sexualité est importante. J’aime l’évoquer, j’aime rire avec, parfois bousculer. Je ne suis pas totalement sûre que ce soit uniquement pour la provocation. C’est dans le fond ce que je pense au moment où je le pense et j’ai envie de l’exprimer. |
Kiss FM, le 30/04/1999
Cs journaux people s’abreuvent de stupidités et de vie privée. C’est vrai que je ne donne pas le loisir de me photographier, je sors peu, je ne change pas d’amant tous les jours, donc en ce sens, je ne nourris pas bien ces magazines. Dès l’instant qu’on est connu, nous sommes comme des êtres traqués, et j’ai malheureusement moi-même été photographiée. Ce qui est plus douloureux, ce sont les commentaires qui sont des âneries à n’en plus finir. Parfois on s’en moque et parfois c’est pénible. |
Kiss FM, le 30/04/1999
Le mystère, c’est parce que je m’exprime peu, que je n’aime pas parler de ma vie privée, et que personne n’a réussi à savoir quoi que ce soit, en tout cas de ma bouche. J’imagine que le mystère commence là. |
Kiss FM, le 30/04/1999
Je passe le temps à lire parfois. Je vais parler de la peinture : lire des bouquins de peinture, les regarder en tout cas. Le cinéma et puis… Réfléchir… |
Kiss FM, le 30/04/1999
Je dessine parfois, mais pas la peinture, non. |
Kiss FM, le 30/04/1999
J’ai plus de difficultés à exprimer le bonheur, l’idée du bonheur. J’avoue que je n’ai pas de définition. Bien évidemment, je suis capable de rire, de sourire, d’apprécier des moments de la vie qui sont plutôt joyeux. Maintenant, il se trouve que la concentration qu’est un album, concentration de thèmes, fait que je vais plus spontanément vers quelque chose d’un peu plus désespéré. C’est comme ça… |
Kiss FM, le 30/04/1999
Tout dépend de l’omniprésence de certaines personnes. Parfois, c’est pesant. Mais, c’est plus pesant, dans le fond, dans l’idée que ces personnes passent beaucoup de temps, des heures et des heures, à vous attendre sans pour autant vous rencontrer. Ça, ça me pèse davantage que l’idée, moi, d’être perturbée. |