Les années Les mots

Paris Match, le 06/12/2001

Je ne passe pas une journée sans penser à la mort.

Paris Match, le 06/12/2001

Pour la plupart des gens, les cimetières sont chargés de tristesse. Pas pour moi. Je les visite comme on visite des musées. Je m’y sens bien quand ils sont beaux. De même qu’un arbre calciné peut être aussi émouvant qu’un arbre en fleur.

Paris Match, le 06/12/2001

Ces moments auprès d’enfants malades sont des moments d’une grande richesse, très forts et trop rares aussi. Des moments bénis, des moments silencieux qui leur appartiennent.

Paris Match, le 06/12/2001

C’est vrai que j’ai peur de vieillir. Ce qui est rassurant c’est que, quand les hommes parlent bien des femmes, ils disent qu’au-delà de la quarantaine elles sont en pleine possession de leur féminité.

Paris Match, le 06/12/2001

C’est une question cruelle mais j’y pense parfois. Je saurai quand viendra le moment où il faudra que je change. Non pas le fond de mon expression mais la forme. Je saurai ne pas faire le « combat de trop ». Partir avant de lasser.