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Mylène Farmer / Sting - Interview - Le Matin - 15 novembre 2015



  • Date
    15 novembre 2015
  • Média / Presse
    Le Matin Dimanche(Suisse)
  • Interview par
    Karine Vouillamoz
  • Fichiers
    Le Matin Dimanche - 15 novembre 2015Le Matin Dimanche - 15 novembre 2015 Le Matin Dimanche - 15 novembre 2015Le Matin Dimanche - 15 novembre 2015
  • Catégories interviews


Interview publiée dans l'édition dominicale du quotidien suisse "Le Matin".
Interview réalisée dans une suite de l'hôtel Royal Monceau.
Interview pour la promotion de l'album Interstellaires sorti le 06 novembre et réunissant Mylène, Sting et Martin Kierszenbaum. Ce dernier était bien présent lors de l'interview mais a choisi de rester en retrait.


Le Matin : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Sting : La première fois que j'ai rencontré Mylène, c'était à Londres. Elle était venue me voir alors que je donnais un concert de musique de la Renaissance dans une église. Elle était magnifique. Puis je l'ai revue à New York, pour ma pièce The Last Ship. Nous avons eu un contact, nous nous sommes appréciés et je connaissais sa légende. Je savais qu'elle était une grande star. Elle m'intriguait beaucoup. Et Martin, le directeur de ma maison de disques ici présent, m'a proposé d'enregistrer un duo avec elle, ce que j'ai accepté très volontiers. Quand il m'a demandé si j'avais une chanson à lui proposer, je n'y ai pas réfléchi trop longtemps. Je me suis souvenu de celle que j'avais écrite il y a douze ans, Stolen Car, qui était en réalité un duo entre un homme et une femme. Je cherchais la femme parfaite. Et voilà ! Elle l'a aimée, nous l'avons chantée ensemble, sans garantie que ça marcherait, qu'elle aurait du succès. L'aventure était agréable et, en plus, on est numéro un en France, c'est juste incroyable. Je suis très content, très fier de ce que nous avons fait. Mais tout relève d'une heureuse coïncidence !
Mylène Farmer : Je crois que je vais répéter ce qu'a dit Sting, mais c'était un souhait et un rêve pour moi de travailler avec lui. Je connais sa musique depuis très longtemps et j'avais très envie de le rencontrer. Mon manager est aussi un ami de Sting, il a travaillé avec lui sur sa comédie musicale. Je me souviens évidemment de cette rencontre, c'était incroyable.


Le Matin : Sting, vous chantiez seul cette chanson, Stolen Car, en 2003, sans connaître le même succès. Souhaitiez-vous lui rendre justice ?
Sting : Oui, il manquait l'ingrédient magique : Mylène ! Parfois, c'est comme à la pêche, il faut savoir attendre...


Le Matin : Dans la chanson Hungry for You, avec Police, vous chantiez entièrement en français, est-ce que vous compreniez ce que vous chantiez ?
Sting : C'est ma femme qui l'a traduite car elle parle parfaitement le français. Mais c'est une chanson très vulgaire, très érotique... Pour moi, la langue, c'est de la musique. Je peux chanter en français, en allemand, je ne suis pas forcément sûr de comprendre ce que je chante mais j'en donne l'impression.
Mylène Farmer : La langue est avant tout une musique. A l'époque, on me demandait si j'allais traduire ou adapter mes chansons en anglais. J'en aurais été incapable car je ne maîtrisais pas suffisamment cette langue. J'aime toutes les langues mais plus particulièrement la langue française, qui est si riche.


Le Matin : Pourquoi avoir choisi de travailler avec le producteur et compositeur Martin Kierszenbaum, qui a notamment travaillé avec Lady Gaga ?
Mylène Farmer : J'ai rencontré un homme avant tout, un musicien, un compositeur, quelqu'un qui aime particulièrement la musique, qui est intelligent. Il a des origines espagnoles, il est très Européen. Un patron de label, c'est impressionnant, mais je me suis attachée à l'homme, à son âme, à ce qu'il pouvait m'apporter et à ce que nous pouvions partager.
Sting : Laissez-moi vous parler de Martin parce que c'est un cas vraiment unique. Depuis de nombreuses années, les maisons de disques sont gérées par des gens qui vendent la musique comme du savon. Lui est à la fois musicien et directeur artistique et je pense que c'est l'avenir. La musique doit revenir à ce qu'elle est : une industrie entre des musiciens, entre des gens qui parlent musique, qui comprennent la musique et ne parlent pas que du business.


Le Matin : L'un et l'autre protégez votre intimité. Encore un point qui vous réunit.
Mylène Farmer : Il y a une forme de pudeur et de difficulté à parler de soi, parfois même de son travail. Je crois que nous sommes tous les deux des personnes réservées, plutôt discrètes.
Sting : On peut mener sa carrière et gérer ses relations avec les médias de différentes manières. La première est de les ignorer, complètement. La deuxième, c'est de faire avec, de les engager. Mais en entrant dans ce jeu-là, tu as toujours un loup derrière les oreilles. On ne peut pas laisser aller les choses, il faut être prudent, précautionneux. J'ai toujours parlé aux médias. Je n'ai pas le choix. Je ne peux pas décider de ne plus vous adresser la parole.


Le Matin : En effet, quand le public n'a pas d'information, il fait naître des mythes et des rumeurs. On a dit que Mylène Farmer vivait avec un orang-outan, qu'elle dormait dans un cercueil. Et vous, Sting, quelle légende circule sur votre compte ?
Sting : Elle dort dans un cercueil ? Est-ce que ses dents et ses ongles poussent pendant la nuit ?
Mylène Farmer : Tout est vrai ! (Rires.) En revanche, j'ai vécu avec un petit singe, un capucin, pendant vingt-trois ans, qui est décédé maintenant. Peut-être est-ce pour cela qu'on a imaginé un orang-outan...
Sting : Moi, je ne peux pas rivaliser avec une personne qui dort dans un cercueil. Ma façon de dormir est beaucoup trop normale !


Le Matin : Mylène Farmer, comment réagissez-vous à ces rumeurs ?
Mylène Farmer : Depuis que le monde est monde, on idéalise des personnes, on invente des choses, il y a des rumeurs. Il faut les prendre avec distance et amusement, tout ça n'est pas bien grave.



Le Matin : Aujourd'hui, vous avez choisi de parler ensemble, comme pour mieux vous dissimuler l'un derrière l'autre, non ?
Mylène Farmer : Il y a ce duo, avec Sting, et puis c'est vrai que c'est plus facile pour moi. Sting a eu la grande générosité de m'accompagner dans cette promotion, et je vais me répéter, c'est un cadeau de la vie pour moi. Sting qui parle de moi... Moi, j'aime surtout parler des autres, finalement, les écouter, apprendre d'eux. Ça m'est beaucoup plus naturel d'évoquer l'autre que de parler de moi.


Le Matin : Cet album vous montre plus apaisée, plus lumineuse. Est-ce le cas ?
Mylène Farmer : Apaisée ? Je ne le pense pas encore. Mais quand on écrit un album, il y a d'un côté le texte, le thème, bien sûr, et de l'autre la musique, qui est tout aussi importante, qui habille ce thème. C'est là que Martin a apporté beaucoup à l'album. L'atmosphère, des images presque cinématographiques, la musique est faite pour ça, pour vous faire voyager.


Le Matin : Ce disque donne des pistes sur le scénario d'un prochain spectacle. L'avez-vous déjà en tête ?
Mylène Farmer : J'irai sur scène avec cet album le jour où je déciderai d'y aller. Pour l'instant, ce n'est pas le cas.


Le Matin : Vous avez signé un dessin pour Charlie Hebdo, illustré un conte de Michel Onfray, qui est publié en même temps que l'album. C'est plus facile de vous exprimer ainsi que par des mots ?
Mylène Farmer : Oui, ça me permet de ne pas mettre des mots mais de mettre le mot sur le trait, comme pour Charlie. Quant à Michel Onfray, c'est un très joli conte philosophique auquel j'ai participé. Il m'a proposé de faire les illustrations et, là encore, c'était un merveilleux cadeau. J'ai fait ça durant ma période d'album et de plâtre (après une double fracture à la jambe, ndlr), c'était deux jolis voyages qui m'ont beaucoup aidée.


Le Matin : Vous avez publié un album de photos intitulé Fragile. C'est une référence à la chanson que Sting a composée en 1987 ?
Mylène Farmer : Oui, je lui ai emprunté ce nom car c'est l'une de ses chansons que je préfère. Le mot est tellement joli à prononcer dans la langue anglaise comme dans la langue française. Je trouve que ça accompagnait bien cette séance photos.


Le Matin : Sting, cette chanson qui prend vie dans la bouche d'autres artistes, comme la reprise qu'en a faite Cassandra Wilson, ça vous touche ?
Sting : Oui, c'est un sentiment intense quand une personne reprend ta chanson, qu'elle la traite à sa manière, qu'elle ajoute quelque chose à la version originale à laquelle tu n'avais pas pensé. C'est comme regarder ses enfants grandir, quitter la maison pour aller à l'université.


Le Matin : Est-ce que vos chansons vous appartiennent encore ?
Mylène Farmer : Non, une fois qu'on les enregistre en studio, qu'on les met sur un CD ou un vinyle, elles sont ailleurs. Et c'est bien pour ça qu'on écrit. Pour accompagner l'autre. La chanson, c'est un don de soi, c'est partager les choses.

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