Les années Avant que l’ombre
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Ça fait partie de moi. Ça fait partie de bon nombre d’entre nous. On peut être fait de désespérance, de joie, enfin, autant de choses qui se bousculent et se contredisent. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Je fais partie de ces personnes qui sont un petit peu obsédées par la mort, l’idée de mort. Tout simplement, le fait d’être mortel est quelque chose d’insupportable. Donc, j’ai ce fardeau avec moi. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Dire que je suis quelqu’un de morbide, que je dors dans un cercueil et que je m’alimente d’araignées, non ! Et, j’aime les fraises Tagada ! |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Ce sont des lieux qui ne sont pas pour moi morbides du tout. Un cimetière, c’est pour moi un lieu de paix, un lieu de repos. J’arrive tout à fait à me recentrer dans un cimetière. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Il y avait une personne qui me disait fréquemment quand j’étais plus petite, que, Mylène était très jolie pour un garçon. Parce qu’en fait, j’avais une voix assez grave, que j’ai un peu forcée de muer avec le temps. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Je n’ai pas plein de miroirs chez moi. Au contraire, je crois n’en avoir aucun. Maintenant, la nécessité que de se regarder en permanence, mais c’est plus dans le souci de n’être pas assez jolie, pas assez bien, pas assez prête. Je crois que c’est plus de la nature d’ une angoisse que d’un narcissisme profond. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
J’ai un singe. Je vis avec depuis près de vingt ans maintenant. C’est un petit singe capucin. C’est de petite taille et c’est un animal très intelligent. C’est un compagnon. C’est une petite fille. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Les personnes qui s’autorisent à violer le territoire d’une autre personne pour obtenir ou pour inventer des propos, je trouve ça extrêmement déplacé. Je crois que pour faire ce métier il faut avoir les reins solides parce qu’il y a des ennemis mortels. |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
J’essaye de plus en plus, et j’avoue que ce n’est pas facile, d’extraire de ma vie et à jamais du ressentiment. Maintenant, dire qu’on a des fardeaux à traîner, bien évidemment . Que des plaies ouvertes ont du mal à cicatriser, oui. Maintenant, vous racontez la nature de mes plaies, parfois elles sont précises dans mon esprit, parfois elles sont très troubles, je n’en sais rien. Je crois que c’est aussi le fait de n’avoir que très, très peu de souvenirs de mon enfance. Et, j’avoue que c’est troublant pour moi-même. Et, n’ayant pas fait appel à l’analyse… |
7 à 8 - TF1, le 08/01/2006
|
Je pense que ce sont des pages effacées et puis, peut-être que je n’en ai pas réellement la nécessité que de savoir le pourquoi du comment… Laissons ça dans l’obscurité. |
