Les citations liées à "Psychanalyse"

Télé Loisirs, le 27/07/1987

Certains ont besoin de s’offrir un divan pour parler de leurs phobies et de leurs fantasmes. Moi je préfère les vivre seule et être mon propre psychanalyste !

Jours de France, le 23/04/1988

C’est la découverte d’un plaisir qui libère des inhibitions. Faire des chansons, ça vide momentanément. Je préfère ça à l’analyse.

Télé 7 Jours, le 01/04/1991

J’ai parfois rêvé de revivre sous hypnose, ou à l’occasion d’une psychanalyse, ces moments forts qui m’ont marquée. Pour retrouver à l’état brut l’intensité émotionnelle d’alors. J’ai hésité. J’hésite encore. Par peur peut-être. Par crainte aussi d’y perdre ma créativité.

TV Hebdo, le 20/04/1991

Faire une analyse, j’y pense, mais j’ai peur d’une chose : tuer ainsi toute créativité, toute inspiration chez moi. Car mes doutes, mes émotions me permettent d’écrire et de chanter. C’est ma raison d’être. Et puis, l’idée de la confession, devant un médecin comme devant un prêtre, me terrifie.

Star Music, le 01/07/1991

Je ne guérirai jamais de mon enfance. Des blessures indélébiles restent gravées. Elles se recouvrent peu à peu, mais le fond demeure. Je n’ai pas envie d’en parler plus avant. Sans doute ai-je besoin d’une analyse pour me comprendre. J’y pense, mais j’ai peur de tuer ma créativité. Ce sont les douleurs qui suscitent les mots, qui donnent naissance à des chansons.

Elle, le 05/04/1999

La psychanalyse, ça m’intéresse, d’un point de vue intellectuel. Mais je n’ai pas le temps, et je ne suis pas sûre d’avoir envie de ce genre d’introspection

Télé Moustique, le 13/10/1999

La création, certainement, ne soigne pas. La psychanalyse m’intéresse, intellectuellement. On peut sans doute guérir de ses névroses mais j’ai vu des gens encore plus névrosés après avoir consulté. J’éprouve une curiosité, mais si j’avais suivi une analyse ou si je le faisais, je ne le dirais pas.

7 à 8 - TF1, le 08/01/2006

J’essaye de plus en plus, et j’avoue que ce n’est pas facile, d’extraire de ma vie et à jamais du ressentiment. Maintenant, dire qu’on a des fardeaux à traîner, bien évidemment . Que des plaies ouvertes ont du mal à cicatriser, oui. Maintenant, vous racontez la nature de mes plaies, parfois elles sont précises dans mon esprit, parfois elles sont très troubles, je n’en sais rien. Je crois que c’est aussi le fait de n’avoir que très, très peu de souvenirs de mon enfance. Et, j’avoue que c’est troublant pour moi-même. Et, n’ayant pas fait appel à l’analyse…