Les citations liées à "Garçon manqué"

Podium, le 01/11/1986

On trouve déjà que je suis androgyne, alors j’ai l’impression que le chemin est tout tracé (pour changer de sexe) !

Mon Zénith à moi - Canal Plus, le 10/10/1987

J’ai cette réflexion qui est gravée dans ma mémoire, c’était un gardien de l’immeuble et j’étais allée chercher le courrier et il me demandait comme je m’appelais et j’ai répondu : « Mylène ». Et il m’a dit : « C’est très joli Mylène pour un petit garçon ». Très sérieusement.

Nulle Part Ailleurs - Canal Plus, le 23/11/1987

Sans Contrefaçon, c’est quelque chose qui est dans mon esprit depuis très longtemps. C’est quand j’étais adolescente, on me prenait vraiment pour un garçon. Et j’ai ce souvenir précis d’un gardien d’immeuble qui m’a rencontrée et qui m’a dit : « Mylène, c’est joli pour un petit garçon ». Et c’est vrai que j’ai eu au premier abord une animosité, et puis après… je ne sais pas, ça me semblait évident, alors j’étais mi-homme, mi-femme ! C’était assez étrange.

Graffiti, le 01/12/1987

Lorsque j’étais une gamine, je ne m’intéressais guère aux choses dites féminines. Par exemple, je ne jouais jamais à la poupée, je préférais déjà les petites voitures, je n’avais pas d’amies filles mais plutôt des copains. Attention, cette chanson (Sans contrefaçon, NDLR) n’est pas un règlement de compte. Ce ne fut pas comme on pourrait le croire, traumatisant, bien au contraire, j’ai vécu mes particularités avec une sacrée bonne santé notoire.

OK !, le 25/01/1988

Adolescente, quelque part, j’étais peut-être un peu comme l’héroïne de ma dernière chanson : « Sans contrefaçon… Je suis un garçon… ». Je n’étais pas un garçon manqué mais une fille manquée ! Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais aimé jouer à la poupée, à la dînette… J’ai toujours préféré la compagnie et les jeux des garçons. Certainement cela a dû influencer mon caractère…

L'Illustré, le 02/03/1988

Je suis née comme ça, avec un corps androgyne, et tout le monde me prenait pour un garçon. L’androgynie est quelque chose qui m’attire, et pour ça, ce métier est une formidable thérapie puisque je peux faire des folies et me travestir. Adolescente, l’envie que j’avais d’être un garçon tournait à l’obsession, la névrose. Je refusais d’être une fille. Aujourd’hui, je suis toujours plus attirée par la gent masculine que la gent féminine. Je crois que si j’avais été un homme, j’aurais été profondément misogyne.

Graffiti, le 01/04/1988

Garçon c’est une référence à mon enfance, au manque d’identité sexuelle que je ressentais alors. J’avais du mal à me situer en fille ou en garçon. J’étais quelqu’un d’indéfini… Mon comportement était celui d’une excentrique. Je refusais le carcan imposé par les normes attribuées à chacun des deux sexes. C’était un état de révoltée, certainement révoltant aussi pour mon entourage… disons que aussi c’était le mal être.