Les années Bleu Noir et 2001-2011

Paris Match, le 02/12/2010

Padre Pio, un moine capucin qui a eu une vie extraordinaire. Il me fascine. Il a été canonisé en 2002, je crois… Durant sa vie, il a reçu les stigmates de la Passion du Christ, a dû affronter le diable… Ça me renvoie à quelque chose de profond chez moi: l’inexplicable, qui me bouleverse.

Paris Match, le 02/12/2010

« Un jour, un destin » parce que j’aime les histoires vraies, les biographies, les destins hors du commun. J’aime connaître l’histoire des gens tout simplement. Je trouve que tout y est remarquablement traité à travers des reconstitutions de vie qui évitent le piège facile du « jugement ». Le fond comme la forme sont vraiment réussis et les sujets souvent passionnants, émouvants. J’aime aussi l’habillage de ces documentaires. Et puis rien n’est laissé au hasard. Cette finesse est rare dans le paysage audiovisuel.

Paris Match, le 02/12/2010

Je regarde très souvent « Faites entrer l’accusé ». Les faits divers m’ont toujours fascinée. C’est peut-être une forme de voyeurisme, même si je ne le ressens pas comme ça. Je suis saisie par l’horreur que m’inspirent ces criminels, mais aussi submergée par l’évidente compassion que j’ai pour les victimes et leurs proches. Qui peut penser un jour finir son destin si tragiquement ? L’horreur et la perversité sans limite de certains humains, parfois même sans remords, glacent le sang. Si cette émission m’intéresse, c’est parce que j’ai besoin de comprendre « l’inhumain ».

Paris Match, le 02/12/2010

Jean Rochefort, un acteur unique, un homme d’une classe folle, un charme renversant. Je suis sensible à sa grande délicatesse, c’est un être totalement décalé, si émouvant aussi. Bref… magnifique.

Le 6-9 - NRJ, le 06/12/2010

Moby, je l’ai rencontré il y a quelques années à New-York et j’avais très, très envie de le rencontrer, partager nos univers peut-être un jour et puis, nous avons fait ce duo. Au fil du temps nous n’avons jamais cessé de nous écrire via mail sans se voir puisque lui fait des tournées mondiales et est très, très occupé et moi, parfois aussi. Mais, sans jamais se perdre de vue.

Le 6-9 - NRJ, le 06/12/2010

Récemment, Moby m’a envoyé je crois, près de 17 maquettes de chansons et puis, j’ai pioché ce qu’il me semblait juste pour moi. L’avantage que j’ai eu c’est de pouvoir choisir, avoir le choix et trouver l’émotion, en tout cas, ce que ces titres me procuraient à la première écoute. Et, c’est ce que j’aime chez Moby, c’est l’émotion instantanée quand on écoute un titre. Quelque chose de très mélancolique et à la fois de dance mais, il y a toujours une bascule qui est comme ça, qui me touche, moi.

Le 6-9 - NRJ, le 06/12/2010

Etre exigeante je le suis avec moi-même comme je le suis avec les autres. J’espère ne pas être un dictateur.

Le 6-9 - NRJ, le 06/12/2010

Je dois cette rencontre avec RedOne finalement à Pascal Nègre. C’était pendant que j’enregistrais l’album et Pascal m’a parlé d’une conversation. Je crois qu’il l’a rencontré dans une soirée et mon nom a été évoqué et, effectivement, RedOne était très généreux et, j’ai dit à Pascal que j’aimerais bien le rencontrer. C’est quelqu’un qui est plein d’idées, qui est très respectueux. Je crois que c’est une belle personne.

Le 6-9 - NRJ, le 06/12/2014

Quand je rentre en scène, je ne suis pas sûre de pouvoir exprimer ni ce que je ressens ni ce à quoi je pense. C’est plus avant de rentrer en scène, où là, c’est une espèce de montée en puissance, de panique, de « je ne peux pas y aller ». C’est presque un acte héroïque pour moi. Parce qu’il faut y aller… Et après, la magie s’opère en une fraction de seconde. J’ai beaucoup, beaucoup de chance d’avoir le public qui me suit d’abord depuis longtemps maintenant, et puis, qui est indulgent, gentil.