Les années Cendres de lune

Top 50, le 08/06/1987

Je n’ai toujours pas de projet de scène pour l’instant, c’est volontaire, mais pas dans un court terme. Je ne refuse pas d’en faire, mais plus tard, je veux me donner beaucoup de temps pour ça. Dans ma tête ce n’est pas une finalité, c’est quelque chose qui doit arriver plus tard et pas tout naturellement, après trois ou quatre succès.

Top 50, le 08/06/1987

J’adore toujours visiter les zoos, je suis allée dernièrement à Thoiry, j’aime toujours beaucoup lire surtout des nouvelles. Le cinéma également mais surtout sur cassette, chez moi et en VO.

Graffiti, le 21/06/1987

C’est d’abord un amour commun avec le réalisateur pour le cinéma. C’est notre propre conception d’une mise en images d’une chanson. On aurait eu plus de temps pour le tournage (du clip Tristana, NDLR), ça serait devenu un film, c’est vrai.

Graffiti, le 21/06/1987

Pour moi Tristana, ça évoque tout un univers russe, alors que le prénom est espagnol. Même la chanson évoque pour moi la Russie. C’est pourquoi Laurent Boutonnat a transposé le conte Blanche-Neige et les sept nains en Russie. De plus, j’ai appris le russe à l’école, c’était ma seconde langue. C’était déjà une première approche de ce pays. Ce qui m’a aussi permis de parler en russe dans Tristana.

Graffiti, le 21/06/1987

On a tourné dans le Vercors en plein mois d’avril dernier. On pensait aller plus loin et on a trouvé ces paysages naturels, ces plateaux enneigés, ces forêts, c’était formidable. Toutes ces séquences en extérieur ont été tournées là et les scènes du palais en studio, bien sûr.

C’est vrai qu’il y a eu des moments difficiles, notamment sur le plateau enneigé où je suis habillée en blanc et où je tournoie dans le vent ; il faisait très froid et il y avait beaucoup de vent, de plus on a tourné ce plan très tard. Mais c’était passionnant !

Graffiti, le 21/06/1987

En mêlant ces images en noir et blanc (de la Révolution d’octobre, de Lenine, de Marx, NDLR) aux images en couleurs, Laurent a voulu faire un « doux » mélange. C’est un clin d’œil ! Je trouve que c’est une très bonne idée de mélanger ce genre d’images à des images très romantiques, ça crée un contraste.

Graffiti, le 21/06/1987

(Le tournage d’un clip), c’est un mélange d’improvisation et de préparation sérieuse. C’est aussi toute une équipe qui se déplace. (…) Pour Laurent, c’est à la fois très travaillé et il y a ce que j’appelle le talent d’un réalisateur, c’est-à-dire des choses qui nous échappent un peu quand on est sur un tournage. Alors que pour le réalisateur, c’est très précis dans son esprit. Il y a leur secret aussi…

Graffiti, le 21/06/1987

Pour ce clip Tristana, on était près de 40 personnes, la même équipe que sur Libertine. (…) Avec Tristana On a voulu prendre le contrepied de Libertine. C’était bien de se vêtir complètement et de ne pas sortir des sentiers battus ! Ça m’a beaucoup amusée de jouer ce personnage très pur !