Les années L’autre… et Dance Remixes
Podium, le 01/02/1992
J’adore l’hiver. Je trouve les gens plus beaux, Paris plus beau. L’été, j’ai du mal à m’habiller parce que j’aime bien mettre des choses superposées, qui me cachent. Je déteste l’été, les vacances, le soleil, je trouve ça vulgaire… Peut-être aussi parce que le soleil ne m’aime pas tellement ! |
Podium, le 01/02/1992
On m’a proposé de me protéger, j’ai refusé. Dans ces cas-là, on ne pense pas à soi, à ce qui pourrait vous arriver, mais à la famille en deuil, à cet homme qui est mort et qui n’y était pour rien. Devant un tel drame, on se sent totalement dépossédé de mots et de moyens. On culpabilise, forcément. Cette mort est tellement injuste… |
Podium, le 01/02/1992
Chez moi, c’est rouge et noir. Et les plafonds sont blancs. Je suis extrêmement maniaque quant à l’emplacement des objets ! De toute façon, je ne suis pas très « bibelots », il y a assez peu de choses. Je vis toujours avec mes deux singes, E.T. et Léon. Mais ils sont bien élevés . |
Podium, le 01/02/1992
La chanson est venue à moi par hasard, il en sera certainement de même du cinéma. Pour l’instant, les rôles qu’on m’a proposés ne me plaisaient pas vraiment. Donc j’attends toujours. |
Podium, le 01/02/1992
J’aimerais interpréter le rôle d’une autiste. Ou celui de La Fille de Ryan, de David Lean, j’adore ce film, je le regarde sans cesse. Et puis, tout ce à quoi je n’ai pas pensé… |
Podium, le 01/02/1992
Le format chanson me convient parfaitement et me suffit. Je n’ai aucun talent pour écrire quoi que ce soit d’autre. |
Podium, le 01/02/1992
Le mariage, c’est une belle chose mais ce n’est pas le plus important pour l’instant, pour moi. Je n’ai pas besoin de cet anneau pour aimer. |
Podium, le 01/02/1992
Des enfants, je ne saurais pas les aimer, je ne me sens ni la force, ni l’espoir, ni les capacités de faire des enfants. |
Podium, le 01/02/1992
Je ne crois pas du tout en Dieu, mais j’aime ce mot et ce qu’il évoque. On est toujours en quête de quelque chose après tout, non ? Comme disait Cioran : « Le vide s’appelle Dieu… ». Je me souviens des cours de catéchisme, des leçons à apprendre par cœur : c’est terrible. On notait l’aptitude des enfants à croire en Dieu, c’est terrible ! Je suis violemment anticléricale, tout cela n’est pas pour moi. |
Podium, le 01/02/1992
Je suis très dure pour moi-même, et si dure que je peux un jour décider de me taire définitivement. Mais j’ai besoin du public, besoin de réponses et j’ai l’honnêteté de le dire. Je ne crois pas au créateur qui n’a pas besoin de se sentir aimé. Ce métier est ma seule raison de vivre. Si je ne rencontre plus le public, je m’effacerai. |