Les citations liées à "Assassinat (standardiste Polydor en 1991)"

Elle, le 23/12/1991

On m’a proposé de me protéger, j’ai refusé. Il ne faut pas penser à soi, mais à celui qui est mort, qui n’y était pour rien. Choquant ? Evidemment. Culpabilisant ? Forcément.

Podium, le 01/02/1992

On m’a proposé de me protéger, j’ai refusé. Dans ces cas-là, on ne pense pas à soi, à ce qui pourrait vous arriver, mais à la famille en deuil, à cet homme qui est mort et qui n’y était pour rien. Devant un tel drame, on se sent totalement dépossédé de mots et de moyens. On culpabilise, forcément. Cette mort est tellement injuste…

Vogue (Allemagne), le 01/03/1996

Ce fut très douloureux. Un déséquilibré voulant me rencontrer fit irruption dans ma maison de disques, tirant autour de lui avec sa carabine. Il tua le standardiste âgé de 28 ans. Ce fut un des événements les plus marquants de ma vie.

Télé Moustique, le 13/10/1999

Ce sont des moments extrêmement perturbants à vivre. Je ne sais pas s’ils sont inhérents à ce métier. Je ne veux pas trop y penser. Je ne me considère pas comme quelqu’un d’assez exceptionnel pour penser sans cesse à ces dérapages toujours possibles. Ceci dit, je suis protégée.

7 à 8 - TF1, le 08/01/2006

Peut-être cette personne était-elle perturbée elle-même, avant même de… c’est toujours un peu dangereux d’avoir ce genre de propos. Et, c’est suffisamment douloureux, croyez-moi, pour moi de vivre ce genre de choses.