08 janvier 2006 – 3

J’ai vu dans un magazine un joli reportage sur les préparatifs et les répétitions d’un opéra magnifique, La Traviata. Je suis tombée en admiration devant l’une des robes de l’une des cantatrices. Elle était longue, façon Second Empire revisité. Elle s’étalait rouge sang. Somptueuse, gigantesque. Comme une coulée de tissu, une cascade de lave voluptueuse. J’ai compris immédiatement que c’était là le genre de tenue que j’attendais. Un coup de foudre et une évidence.