12 septembre 2009 – 21

J’ai certainement pansé des plaies. Il y a toujours ce mot qui revient dans le vocabulaire de chacun d’entre nous, c’est : faire le deuil de quelque chose. Malheureusement, je ne crois pas que l’on puisse faire le deuil de quelque chose. On peut tenter de faire réémerger la vie et des choses qui vous aident à tenir, qui vous aident à vous réveiller, qui vous aident à sourire. Tout ce qui est douleur, tout ce qui est doute, tout ce qui est peur, sont là, ancrés, et ça fait partie de votre sang, de vos veines. C’est là, c’est présent, mais c’est sans doute nécessaire, peut-être pas, mais c’est là en tout cas.