Le destin est joueur. Malgré ma timidité quasi maladive, j’ai poussé la porte du Cours Florent. Puis, très vite, j’ai rencontré Laurent Boutonnat et nos destins se sont scellés. Nous partagions cet amour pour le cinéma et la musique. C’est, je crois, ce qui nous a poussés à tourner des clips d’un genre nouveau. Et Laurent a vraiment réalisé de très beaux clips. Pour le grand écran, les choses se sont passées différemment. Je ne saurais l’expliquer. Mais je ne crois pas, plus, qu’il existe des frontières infranchissables entre les genres. L’époque est à la disparition des vieux clivages…