Les années L’autre… et Dance Remixes
Sacrée Soirée - TF1, le 17/04/1991
La scène est quelque chose que je délaisse un peu pour l’instant. J’ai eu l’envie de faire cet album. Maintenant, je crois que tout démarre d’un désir. Donc, pour l’instant j’ai eu quelque chose de tellement fort que je crois que je vais attendre un petit peu. |
Sacrée Soirée - TF1, le 17/04/1991
Le cinéma est quelque chose aussi que je souhaite faire. Donc, j’ai quelques propositions et j’attends… ma réponse finalement ! |
TV Hebdo, le 20/04/1991
Le corbeau s’est imposé à cause de son aspect paradoxal. Considéré comme un oiseau de mauvais augure, il est, dans ce cas, protecteur. D’ailleurs, en Afrique noire, c’est le symbole de cet animal. Et, dans La Genèse, Noé ne l’utilise-t-il pas comme messager? J’aimais ce paradoxe, cette opposition de sa noirceur et de ma blancheur… |
TV Hebdo, le 20/04/1991
Avant, à cause de mes angoisses, le réel ne m’intéressait que par rapport à moi, à mes sentiments. Aujourd’hui, j’ose un peu plus donner à l’autre. Indéniablement, c’est la scène qui m’a changée. J’ai découvert l’attente du public, des autres faces à moi. |
TV Hebdo, le 20/04/1991
Je crois que Dieu est présent et terriblement absent. Sans doute, plus on vieillit et plus cette idée vous hante. Mais j’ai plus de cynisme et de dégagement face à tout ça. |
TV Hebdo, le 20/04/2014
Le plan final du clip montre ces prisonniers révoltés qui arrivent sur une colline et voient, à l’infini, cette plaine immaculée, en Hongrie. Mais, malgré leur rébellion, il n’y a rien. C’est ce qui me terrifie dans la vie de tous les jours : on n’a pas le choix. Si l’espoir fait vivre, comme on dit pour se rassurer, je sais qu’il n’y a pas d’espoir. Alors, et même s’il n’y a rien, les plus pessimistes se fabriquent quelque chose. |
TV Hebdo, le 20/04/1991
(Évoquer directement le suicide dans mes chansons) : je m’interdis de le faire ! Ce serait indécent. Trop facile. Car je suis protégée par mon entourage, par ce succès qui me donne de la force. Ceux qui m’écoutent n’ont pas toujours, eux, cette sécurité. |
TV Hebdo, le 20/04/1991
Ce n’était pas en psychiatrie mais à Garches, dans un service d’enfants handicapés mentaux. Je devais avoir dix, onze ans et un professeur de catéchisme nous avait proposé de l’accompagner dans ses visites. Ensuite, j’y suis retournée seule souvent. Comment oublier ça ? Notre vie est bien pauvre et il faudrait aller voir ces gens-là. Mais nous ne sommes pas assez généreux… |
TV Hebdo, le 20/04/1991
L’univers de la folie ne cesse de me fasciner. |
TV Hebdo, le 20/04/1991
Faire une analyse, j’y pense, mais j’ai peur d’une chose : tuer ainsi toute créativité, toute inspiration chez moi. Car mes doutes, mes émotions me permettent d’écrire et de chanter. C’est ma raison d’être. Et puis, l’idée de la confession, devant un médecin comme devant un prêtre, me terrifie. |