02 mars 1992 – 23

Je vis toujours avec mes deux singes capucins. Cette relation, qui se passe de mots mais pas de langage, ne cesse de m’émouvoir. Ils sont très différents. L’un cherche le contact, il vient toucher, caresser, prend le visage dans les mains. L’autre reste à l’écart, replié sur lui-même, attendant que l’on vienne à lui. Comme deux faces de moi-même.