07 mai 2009 – 10

Je crois qu’il y a toujours un peu d’auto-censure. Mais chez moi, cela arrive plutôt dans mes mots. Je vous donne un exemple. Dans C’est une belle journée, je chante « C’est une belle journée/Je vais me coucher. » J’avais d’abord écrit, avec cynisme et dérision : « C’est une belle journée/Je vais me tuer. » Je me suis dit que cela allait peut-être trop loin, qu’il y avait des vies fragiles, que cela pouvait avoir des incidences. Donc, j’ai changé mon texte. Par contre, un sexe peut apparaître sur un écran, s’il n’est pas obscène, il n’y a aucun problème, cela fait partie de la vie.