08 mai 1991 – 5

Jamais je n’ai regretté l’anonymat. Jamais. Dans la mesure où je m’expose très peu, finalement je n’en souffre pas. Je ne souffre pas en tout cas du fait que l’on puisse me demander quelque chose ou essayer de me parler. Je suis allée vers ça parce que c’était ma raison d’être aussi. Donc je ne crois pas que je pourrais un jour le regretter.