On est allé tourner le clip de Désenchantée en Hongrie parce qu’on voulait des paysages de neige. Et puis il y avait cette envie de partir de France, en tout cas de sortir de son cocon parisien. Et c’est toujours étonnant de prendre son baluchon et d’aller dans un pays qu’on ne connaît pas et d’être confronté à une autre culture, une autre façon d’envisager les choses et de travailler. On a réuni là-bas une équipe très agréable, très professionnelle. La Hongrie développe beaucoup de moyens pour le cinéma. Il y a cent figurants dans le clip, on voulait des enfants qui portent quelque chose de grave en eux, quelque chose de violent. Le clip se passe dans un univers carcéral. En tout cas, il y a une autorité autour de ces enfants. Et ils vivent d’une telle façon qu’ils n’ont plus grand chose à perdre. Ils ont une idée de révolte qui aboutit à… je vous laisse la surprise !