16 avril 1999 – 9

Je préfère l’idée qu’on s’en fait que l’idée que j’ai voulu exprimer. Je la préfère plus générale que orientée sur un sujet précis. Moi, quand j’ai pensé à ça, c’était dans un contexte particulier, l’évocation d’une personne en particulier. Maintenant, on sait que ça peut s’attacher à une multitude d’autres personnes. Effectivement, c’est toujours ce thème récurrent, si je puis dire, qui est la peur, là encore, de l’abandon, de l’être qui n’est plus et que l’on voudrait à côté de soi… et la peur de ce déséquilibre, de ne pas survivre à ce déséquilibre.