Monter sur scène, c’est quelque chose que je peux tout à fait surmonter puisque je l’ai fait. Et puis, il y a toujours ce sentiment de dédoublement. C’est moi. Bien sûr que c’est moi. Mais là, on parlait plus de l’appréhension et de la peur. Ça fait partie des paradoxes que l’on a en soi. J’ai toujours cette idée de l’ombre et de rester dans l’ombre, et puis avoir cette faculté que de pouvoir aller sous la lumière dès l’instant que l’on décide de le faire. Et à ce moment-là, c’est vrai que, la réflexion n’existe plus. C’est plus quelque chose d’animal, je dirais, plus d’instinctif que de la réflexion.