20 avril 1991 – 4

Le plan final du clip montre ces prisonniers révoltés qui arrivent sur une colline et voient, à l’infini, cette plaine immaculée, en Hongrie. Mais, malgré leur rébellion, il n’y a rien. C’est ce qui me terrifie dans la vie de tous les jours : on n’a pas le choix. Si l’espoir fait vivre, comme on dit pour se rassurer, je sais qu’il n’y a pas d’espoir. Alors, et même s’il n’y a rien, les plus pessimistes se fabriquent quelque chose.