30 mai 1996 – 13

Par nature, j’aime la discrétion. Si je donne peu d’interviews, ce n’est pas par calcul mais simplement parce que je ne sais pas bien parler de moi. Quand on fait ce métier, il faut savoir donner au public. Ce qui ne veut pas dire se jeter en pâture. Je me fiche du qu’en-dira-t-on ; pourtant, j’ai tendance à vouloir tout contrôler. J’accepte cette contradiction. S’il y a un procès à faire, je préfère le faire à mon encontre que de me dire après : si j’avais su.