Je suis allée me « ressourcer » en Amérique. A Paris, je tournais en rond. A force de vivre dans l’éternel même cercle, on ne voit plus que son nombril. Disons que j’avais besoin de m’oublier. Ça prend du temps. Le ciel plombé, tous les jours, au sens propre comme au figuré, à la longue, ça joue sur le moral. J’ai toujours en moi l’idée du voyage. De nouvelles rencontres. Je ne peux trouver mon inspiration que dans une idée de liberté.