Avril 1999 – 16

J’aime l’idée que quand on lit ces textes, chacun puisse y puiser ce qu’il a envie d’y puiser, de se raconter dans le fond, sa propre histoire. Même si ce n’est pas la mienne. Mieux vaut avoir deux, trois, quatre interprétations. J’aime cette liberté, et j’aime qu’on me dise ça, dans le fond. J’aime qu’on me dise : « Ce n’est peut-être pas très précis, c’est peut-être elliptique, mais j’y ai trouvé quelque chose. » Maintenant, si on me dit : « Je n’y comprends rien », là ce serait inquiétant pour moi ! Moi, quand j’écris une chanson, je raconte une histoire qui est la mienne. Maintenant, est-ce que c’est intéressant de savoir le pourquoi du comment et le bien-fondé de cette histoire, je ne suis pas sûre.