Dans le cinéma fantastique ou d’horreur, il y a un contrat moral très intime entre le réalisateur et le spectateur qui l’autorise à le laisser explorer vos peurs les plus primales, vos angoisses, vos névroses. Tout ce qui est de l’ordre du « jardin secret ». C’est, j’imagine, la raison pour laquelle ce genre de cinéma est très clivant. Il y a ces contes cruels auxquels on s’abandonne volontiers lorsqu’on est enfant et ces films d’horreur qui viennent vous bousculer à l’âge adulte. Au fond, il n’y a aucune différence. Ce cinéma vous rappelle que vous avez été un enfant.