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le 19/03/1987

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Mylène Farmer - Comme j'ai mal - Analyse des paroles



Comme j'ai mal est un texte avec de multiples interprétations possibles.
A la première lecture, on pourrait croire que Mylène est en conflit avec son amant : tous deux différents, elle préfère le quitter pour ne plus souffrir. Cela serait trop simple et trop romantique; ce qui sonnerait faux dans le contexte de l'album qui traite du voyage du cœur, métamorphose du corps et de la renaissance de l'âme.

Dans le tracklisting de l'album, Comme j'ai mal suit Alice, ce n'est pas un hasard.
Dans Alice, Mylène disait un au revoir à son ancienne âme tourmentée par ses démons. Dans Comme j'ai mal c'est un peu pareil mais dans le sens contraire : c'est le corps qui change face à la nouvelle âme. "Je te laisse parce que je t'aime", le "te" serait ici le corps de la chanteuse. Un besoin difficile de changer d'apparence pour être en harmonie avec l'âme car dans le karma, l'un ne vas pas sans l'autre, cette métamorphose était donc nécessaire pour atteindre un total équilibre et pour être en harmonie avec sa vie de femme.


Premier couplet

Dans le premier couplet, la chanteuse passe clairement d'un état à un autre, elle chute et se retrouve à l'horizontal. On peut supposer ici un évanouissement ou la mort. Elle abandonne sa vie verticale, donc abandonnant sa vie d'être humain (à noter que la position dite verticale est liée à l'Homme se tenant sur ses deux jambes). Sa pensée se fige dans le temps et l'espace, abandonnée par son moi et ne ressentant -plus d'émoi-, caractéristiques identiques à celles des animaux qui n'ont pas de pensée précise et qui se fient à leur instinct. Par ces mots, la chanteuse veut nous faire comprendre qu'elle abandonne son corps pour se métamorphoser en animal. Mylène ressent le trouble qui sépare son âme de son ancien aspect physique, elle se confie au gré du hasard et laisse voyager son esprit dans un monde -à mille saisons, mille étoiles-, un monde imaginaire dans lequel elle recherche son équilibre féminin.

Je bascule à l'horizontal
démissionne ma vie verticale
ma pensée se fige animale
abandon du moi
plus d'émoi
je ressens ce qui nous sépare
me confie au gré du hasard
je vis hors de moi et je pars
à mille saisons, mille étoiles


Refrain

Le refrain nous porte vers la cause de la souffrance de Mylène qui crie sa douleur : -Comme j'ai mal-, sa douleur intense l'empêche de voir et de savoir ce qui l'entoure. Ensuite, elle se dit être l'eau des nuages. Que veut-elle dire par là ? Et bien c'est simple, Mylène voit depuis quelques temps le ciel de sa vie s'assombrir de nuages. Elle veut absolument s'en défaire et donc devenir l'eau de ses nuages pour les quitter.
Enfin, dans la dernière rime, elle semble s'adresser à quelqu'un –je te laisse parce que je t'aime-, elle, qui aime son ancienne apparence, se voit dans l'obligation de la quitter. Elle doit s'en défaire pour être en harmonie avec son âme métamorphosée.

comme j'ai mal
je n'verrai plus comme j'ai mal
je n'saurai plus comme j'ai mal
je serai l'eau des nuages
je te laisse parce je t'aime
je m'abîme d'être moi-même
avant que le vent nous, sème
à tous vents, je prends un nouveau départ


Deuxième couplet

Dans ce dernier couplet, tout est égal à Mylène : elle est dans un nouveau monde, un monde sans point d'attache, sa -mémoire se fond dans l'espace, ode à la raison qui s'efface-. De nouveau, la chanteuse s'adresse à son ancien moi, elle ressent ce qui les séparent. Mylène se laisse guider par son instinct, elle laisse le hasard décider pour elle. Alice lui manque et la douleur de quitter cette vie pour un autre monde lui fait mal, si mal...

plus de centre tout m'est égal
je m'éloigne du monde brutal
ma mémoire se fond dans l'espace
ode à la raison
qui s'efface
je ressens ce qui nous sépare
me confie au gré du hasard
je vis hors de moi et je pars


Analyse du texte Comme j'ai mal par mary_mylene (du forum Mylène.Net)