30 octobre 1995 – 3

Je suis partie de Paris pour avoir une sorte de perte d’identité. A Los Angeles, personne ne me connaît. En me promenant dans la rue, en toute liberté, j’ai réveillé des sens que je croyais avoir oubliés. J’étais atrophiée. Je suis allée là-bas parce que j’avais à la fois besoin d’atmosphère urbaine et d’espace. Île déserte et cocotiers ne me conviennent guère.