Les citations liées à "Anonymat"

Radio 21, le 21/10/1995

Aux Etats-Unis j’aime déjà le fait que je ne sois pas connue, donc qui pour moi est « une grande liberté », à savoir je peux vivre comme tout le monde. D’autre part, j’aime bien cette notion d’espace, de grandeur. Je préfère définitivement New York à Los Angeles. Aujourd’hui, je peux me l’avouer en tout cas.

Télé 7 Jours, le 30/10/1996

Je suis partie de Paris pour avoir une sorte de perte d’identité. A Los Angeles, personne ne me connaît. En me promenant dans la rue, en toute liberté, j’ai réveillé des sens que je croyais avoir oubliés. J’étais atrophiée. Je suis allée là-bas parce que j’avais à la fois besoin d’atmosphère urbaine et d’espace. Île déserte et cocotiers ne me conviennent guère.

7 Extra, le 31/10/1995

J’ai passé neuf mois à Los Angeles. Avant, pendant et après l’album Anamorophosée. C’est une ville dans laquelle je me sentais bien. J’avais besoin de cette idée d’espace, de perte d’identité pour pouvoir me retrouver. Vivre comme tout le monde, « normalement », c’est important. J’ai pu me promener, faire les gestes de tous les jours, sans que l’on m’observe. J’ai le sentiment que les Californiens ne jugent pas l’autre. Ils n’ont pas ce jugement si facile que l’on a chez nous. Ces regards qui vous dérangent parce qu’ils vous examinent de trop près ou vous considèrent comme anormal.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

L’anonymat, ça apporte toujours. On se restructure, oui, d’une certaine façon parce qu’il y a des passages, comme ça, dans sa vie d’artiste, où on a besoin, oui, d’être isolée, d’être loin de son métier, si je puis dire, de son identité, en tout cas, de chanteuse.

Télé 7 Jours, le 11/11/1996

Si je devais choisir une ville, je prendrais New York. Pour moi, c’est une ville énergétique, qui m’apparaît comme très positive. J’aime marcher dans ses rues où peu de gens me connaissent. J’ai une sensation de liberté. J’ai l’impression de connaître New York comme une évidence. Son côté vertigineux, étouffant, miraculeux, son architecture stricte et définitive sont magnifiques. Et puis la langue anglaise nous offre la touche de dépaysement qui manque.

Elle, le 05/04/1999

Quand j’ai besoin d’un réel anonymat, je vais le chercher à l’étranger. Je crois que je pourrais vivre à New York, je m’y sens bien. Je peux y marcher dans la rue sans me soucier de savoir si je suis jolie ou si je marche droit, entrer dans un café, des choses toutes bêtes.
On peut toujours faire tout ce qu’on veut, mais c’est dur d’être observée quand on n’a pas envie de l’être.

Radio Scoop, le 16/04/1999

Je suis plus libre de mes mouvements aux Etats-Unis, en Italie ou en Irlande, les moutons ne me reconnaissent pas !