30 mai 1996 – 31

Mon adresse, c’est toujours Paris, mais avec l’idée de pouvoir m’en échapper quand je le veux. J’ai trop aimé vivre à Los Angeles. Pour l’espace – même s’il est parfois étouffant – et le soleil. Et surtout le plaisir de pouvoir perdre son identité et ses points de repère dans cette ville immense où personne ne me connaît. En comparaison, je trouve Paris bien morose. Ici, tout est noir d’encre. Plombé et déprimant.