Les années Ainsi soit je… et Tour 89
Ici Paris, le 13/04/1988
|
En fait, mon appartement c’est un peu ma prison dorée. J’éprouve de plus en plus de difficultés à me promener dans la rue. Je déteste sortir le soir, aller au restaurant. |
Ici Paris, le 13/04/1988
|
Je n’ai jamais envisagé de vivre ailleurs qu’à Paris. J’ai besoin d’être au centre de l’action. |
Ici Paris, le 13/04/1988
|
Chez moi j’ai mes deux grands amours : mes deux singes. Ce sont des sapajous-capucins. La mère, E.T. a cinq ans ; le bébé qui s’appelle plus prosaïquement « Léon », il n’a que cinq mois. Vous ne pouvez pas savoir la tendresse que nous partageons ! C’est fabuleux. Je pense même que c’est à cause de E.T. et de Léon que je n’aime pas les vacances. Je culpabiliserais trop à l’idée de les confier à une tierce personne. Quant à les emmener avec moi, ça pose souvent des problèmes insurmontables. |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
Après coup, un artiste est parfois étonné du succès de certaines chansons. Surtout si les thèmes ne sont pas évidents pour le grand public. Je n’ai pas eu intentionnellement en écrivant le réflexe de brouiller les pistes. Même si des chansons de mon dernier disque (Ainsi soit je…, NDLR)sont très proches de ma personnalité, de ma vie. |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
Je n’ai pas de souvenir précis de mon enfance. Mais, quand j’étais petite, on me disait souvent : « mon petit garçon », j’en avais la silhouette et le comportement. Comme si je n’avais pas d’identité. |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
Mi-ange, mi-démon : j’exprime cette dualité que d’autres ressentent aussi dans Sans logique. Dans la vie, je suis effectivement lunatique et peux passer soudain d’une réelle euphorie au désespoir le plus total. |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
Avec Laurent, je crois que nous avons une prédisposition à la mélancolie. Comme une espèce d’état d’âme naturel. Si j’osais, je dirais même un certain penchant au désespoir. Même si, compte tenu du succès, pareille réflexion semble étrange… |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
Sur la mélodie de Laurent, le texte de L’Horloge s’est imposé comme une évidence. Et puis, la fuite du temps me terrifie. |
TV Hebdo, le 17/04/1988
|
J’ai refusé des scénarios. C’est le metteur en scène qui pourrait me décider. Avec des réalisateurs qui me fascinent comme Roman Polanski ou Jean-Jacques Annaud… |
NRJ, le 20/04/1988
|
La poupée sur la pochette de l’album, c’est la poupée qui était présente dans le clip de Sans contrefaçon. |