Les années Anamorphosée et Tour 1996

Europe Matin - Europe 1, le 18/10/1995

J’avais très envie d’aller voir le défilé de Jean-Paul Gaultier. J’aime beaucoup ce créateur. Ce qu’il a de plus ? Peut-être la fantaisie. Mais il a surtout un grand talent, une grande maîtrise de son métier. Une folie, peut-être, en plus…

Europe Matin - Europe 1, le 18/10/1995

Depuis un petit moment, mon coup de cœur, c’est un livre je crois que beaucoup, beaucoup de personnes ont découvert, qui est L’alchimiste et qui est un livre qu’on a plaisir à conseiller, et c’est une très, très jolie histoire !

Radio 21, le 21/10/1995

C’est très, très peu d’interviews en général ! Peu de radios, peu de presse. Et, c’est la deuxième je crois, puisque je débute la promotion. C’est un exercice difficile pour moi, donc, je préfère le rendre rare.

Radio 21, le 21/10/1995

C’est plus ma perception du monde qui a changé et qui s’est élargie. Donc, l’idée de l’anamorphose était pour moi le moyen de rassembler toutes ces idées, de les concentrer pour n’en faire plus qu’une. Voilà, ce pourrait être l’image autorisée de l’image réelle. Et puis, c’est un joli mot.

Radio 21, le 21/10/1995

J’ai passé beaucoup de temps aux Etats-Unis. Neuf mois à Los Angeles, un mois à New York. C’est un pays que j’aime bien. L’idée de l’album là-bas ? Il se trouve que j’étais là-bas et que j’avais un besoin, moi, de liberté donc c’est pour ça que j’ai choisi ce pays et qu’il y a de bons studios. Maintenant, l’idée de l’Amérique pour faire un album en aucun cas n’est définie parce que l’Amérique. Il se trouve, une fois de plus, que j’étais là-bas, donc c’était plus simple pour moi d’amener tout le monde là-bas.

Radio 21, le 21/10/1995

Aux Etats-Unis j’aime déjà le fait que je ne sois pas connue, donc qui pour moi est « une grande liberté », à savoir je peux vivre comme tout le monde. D’autre part, j’aime bien cette notion d’espace, de grandeur. Je préfère définitivement New York à Los Angeles. Aujourd’hui, je peux me l’avouer en tout cas.

Radio 21, le 21/10/1995

La Californie était un passage qui était quand même important, et, une fois de plus, vivre neuf mois dans un pays ou dans une ville, c’est un moment qui est important dans la vie. Et, c’était un moment important pour moi. Donc California, cette chanson, est née effectivement de ce passage.

Radio 21, le 16/10/1995

Je vois dans la notion de rupture, pas une notion négative mais, au contraire, là encore, je parlerais de passage. C’est plus peut-être parler d’un niveau de conscience, en tout cas de l’esprit qui s’échappe. Donc, en ce sens, c’est probablement une rupture.
J’y vois dans ces cas-là quelque chose porté vers le haut, l’esprit qui s’échappe, une fois de plus. Donc, oui, c’est une rupture.

Radio 21, le 21/10/1995

Pour parler du clip, j’ai quand même travaillé dix ans avec Laurent Boutonnat et, je pense qu’il était intéressant que d’avoir un autre regard sur moi.

Radio 21, le 21/10/1995

Cette volonté que de travailler avec un autre photographe, ça, ça fait appel à cette envie que d’avoir un nouveau regard. Je savais que lui pouvait m’amener, non pas dans mon univers, mais, en tout cas photographiquement, amener quelque chose qui était propre à lui et, peut-être, enrichir le mien.