Je dis que c’est moi qui suis, qui me sens d’une génération désenchantée. En aucun cas je ne dis « Nous sommes une génération désenchantée ». C’est ma génération et c’est aussi celle qui suit, celle des gens qui m’écoutent.
C’est un refus de se mentir. Je ne veux pas faire de généralisation mais depuis que je suis née, je vis dans cet état d’esprit. C’est vrai que les temps s’avèrent de plus en plus difficiles. Mais finalement c’est plus un constat qu’une rébellion. Même si j’ai des envies de rébellion.