13 avril 1991 – 1

Je me sens plus douée pour flotter dans le chaos que pour nager dans l’éventualité des lendemains qui chantent. Toujours ce vieux sentiment d’échec qui me poursuit. Et je ne tiens pas à ce qu’il s’en aille. J’aurais trop peur de ne plus rien avoir à dire. Mais ce qui a changé, c’est de ne plus avoir envie de m’appitoyer sur moi-même et de régler de vieux comptes.