L’envie de voyage, et aussi l’idée que je connaissais quelques personnes là-bas, donc c’est une transition un peu plus facile. L’envie d’espace, de soleil, je crois. Et d’essayer d’y trouver une liberté de tous les jours. A savoir pouvoir, moi, évoluer dans la ville sans être perturbée par l’idée du regard qui, parfois, peut déranger. Autant de choses qui sont, là encore, dans le fond, très banales. Mais moi, j’y ai trouvé une liberté. Et puis découvrir des choses, découvrir un paysage, découvrir des personnes et puis des choses, des choses très, très futiles ! Des gestes de tous les jours que j’avais peut-être oubliés pendant de longues années, parce que j’ai eu ce sentiment de m’être, moi, un peu repliée et renfermée sur moi-même. Voilà, des idées que j’évoquais très, très futiles… C’est faire ses courses, par exemple, aller dans des grands supermarchés. Ça peut paraître très, très bête, mais j’y ai pris un réel plaisir !